1 : désillusion
Sommes nous déjà mort ? A la naissance, lorsqu’on nous arrache du ventre protecteur de notre mère. Lorsque l’oxygène terrestre empli nos poumons de feu et nous fait goûter à la souffrance pour la première fois de notre vie. Croyons nous vivre alors que nous voyons la mort à chaque coin de rue, à chaque tournant de notre brève existence ? Lorsque je vois la pluie battre furieusement le sol, j’ai envie de me jeter dessous et laisser les éléments frapper ma peau déjà nue. Lorsque j’écoute mes semblable, je me demande si j’appartiens à leur monde. Lorsque je les vois vivre, je me demande si cette vie m’appartient aussi. Lorsque je me regarde, je me demande si toi aussi, tu te poses les même question. Parfois je me pose cette question : vais-je un jour comprendre ce que les autres voient ? Je suis aveugle, incapable de voir à travers leurs yeux. Quand je regarde le ciel, je vois un vide. Lorsqu’ils regardent le ciel, ils voient du bleu. Lorsque je regarde l’horizon, je vois l’infini et la fin. Lorsqu’ils regardent l’horizon, ils voient plus loin et me décrivent des paysages. Lorsque je vois des fleurs, je vois la nature flétrissante. Et eux… ne voient que des couleurs vive, resplendissante.
-Et cela t’inspire la poésie, une chanson, une histoire.
Mais les histoires ne sont que le reflet des êtres humains. Tragique, sadique, et rempli de souffrance pour amuser ces regards ennuyés. Il faut torturer une âme, pour qu’elle soit digne de notre intérêt. A quoi bon le bonheur et la joie, lorsqu’un être empalé par ses propres tourments nous procure bien plus de satisfaction. Je n’ai rencontre aucun homme, aucune femme, qui soit capable de se séparer de la douleur.
-Tu dis que tout les Hommes cherchent le conflit ?
Quel intérêt à vivre, si la vie était calme, joyeuse et apaisante ? Quelle satisfaction de ressentir le bonheur, si on l’obtient sans effort ? La souffrance est l’opium de l’humanité. Une sensation exaltante, comme une drogue. On pourrait donner une utopie à l’humanité qu’elle la rejetterais. Comme si sa nature refusait de s’empiffrer de joie et de bonheur.
-Et c’est quoi le bonheur ?
J’en sais foutrement rien. Parfois j’aimerai que les gens autour de moi cesse de me faire gober toutes ces conneries sur ça. Ou me donnent des conseils sur la manière de vivre ma vie. Ce qui n’a aucun sens.
-Comment ?
Je ne sais pas.
-Comment ?
Je ne sais plus rien.
-Comment ?
Si je le savais, tu crois que je serais là en train de me parler à moi même ? Je suis sûr que les gens me prendraient pour un taré à me parler à moi-même. Ou me dirait que je suis un déséquilibré. C’est peut être le cas. Parfois j’ai l’impression d’oublier qui je suis, ou perdre de vue ce que je suis. Comme si je me retrouvais sur une barque au milieu de l’Océan. Les vagues immenses, ravageant la coque en bois sont mes doutes. Ma barque est ma coquille, mes défenses. Ce qui m’empêche de me noyer au fond du doute. L’orage est mes émotions, tumultueux, féroce, entraînant le doute sur ma coque. Et je me noie presque, mourant lentement de l’intérieur.
-Mais je suis toujours là.
Mais je suis toujours là. Pour combien de temps ?
-Et cela t’inspire la poésie, une chanson, une histoire.
Mais les histoires ne sont que le reflet des êtres humains. Tragique, sadique, et rempli de souffrance pour amuser ces regards ennuyés. Il faut torturer une âme, pour qu’elle soit digne de notre intérêt. A quoi bon le bonheur et la joie, lorsqu’un être empalé par ses propres tourments nous procure bien plus de satisfaction. Je n’ai rencontre aucun homme, aucune femme, qui soit capable de se séparer de la douleur.
-Tu dis que tout les Hommes cherchent le conflit ?
Quel intérêt à vivre, si la vie était calme, joyeuse et apaisante ? Quelle satisfaction de ressentir le bonheur, si on l’obtient sans effort ? La souffrance est l’opium de l’humanité. Une sensation exaltante, comme une drogue. On pourrait donner une utopie à l’humanité qu’elle la rejetterais. Comme si sa nature refusait de s’empiffrer de joie et de bonheur.
-Et c’est quoi le bonheur ?
J’en sais foutrement rien. Parfois j’aimerai que les gens autour de moi cesse de me faire gober toutes ces conneries sur ça. Ou me donnent des conseils sur la manière de vivre ma vie. Ce qui n’a aucun sens.
-Comment ?
Je ne sais pas.
-Comment ?
Je ne sais plus rien.
-Comment ?
Si je le savais, tu crois que je serais là en train de me parler à moi même ? Je suis sûr que les gens me prendraient pour un taré à me parler à moi-même. Ou me dirait que je suis un déséquilibré. C’est peut être le cas. Parfois j’ai l’impression d’oublier qui je suis, ou perdre de vue ce que je suis. Comme si je me retrouvais sur une barque au milieu de l’Océan. Les vagues immenses, ravageant la coque en bois sont mes doutes. Ma barque est ma coquille, mes défenses. Ce qui m’empêche de me noyer au fond du doute. L’orage est mes émotions, tumultueux, féroce, entraînant le doute sur ma coque. Et je me noie presque, mourant lentement de l’intérieur.
-Mais je suis toujours là.
Mais je suis toujours là. Pour combien de temps ?