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Re: Désert Malin

Message non luPosté: 01 Avr 2022, 13:35
par Père Castor
* Ashkay hoche la tête*

- Bien que je préfère les issues pacifiques et les solutions n'impliquant de se battre contre autrui, je suis parfaitement en mesure de me défendre.

- C'est pas mes plans favoris mais je me débrouille. Et avec mon pouvoir, je suis pas facile à tuer.... C'est ça, d'être techniquement mort.

* Comme ça, le groupe semble être raccord sur bien des points*

- Nous pouvons au moins approcher pour voir le nombre que nous risquons d'affronter. Eliott ?

* Eliott renifle et puis... Se met les doigts dans l'oeil. Oui, les. Genre tous les doigts de la main droite. Et puis là il s'enlève son oeil, comme ça, au débotté, et il le lance dans la direction approximative du bruit (mais pas trop quand même).

Un petit blanc suit cette action, pendant lequel Eliott ferme l'oeil restant.

- ... Ils sont deux. finit-il par lâcher

* hochement de tête satisfait d'Ash *

- C'est gérable. Je vais passer devant.

* Il se lève donc et avance donc jusqu'à être visible des deux loustics et lève un main.

En réponse, et bien qu'il ne les voit pas, Kiel entend le bruit d'un sabre qu'on dégaine.*

Re: Désert Malin

Message non luPosté: 08 Avr 2022, 09:52
par Kiel
Eh bien, voilà qui est expéditif.

Au bruit de sabre, je m'élance vers mon nouveau compagnon, bien décidé à faire manger mon poing de métal à ces êtres belliqueux. Lorsque j'arrive vers les lieux de combat, je me jette sur le premier venu. Du moins, j'analyse la situation rapidement puis je m'attaque à une cible plus... propice et vulnérable. Je ferme mon poing, puis je le balance vers l'ennemi. En fulguro Punch mais au dernier moment afin qu'il ne s'y attende pas.

Re: Désert Malin

Message non luPosté: 11 Avr 2022, 15:02
par Père Castor
* Kiel constatera que les deux cibles se valent , que ce soit en terme de distance, de corpulence ou d'armement : ce sont deux gars assez massifs armés d'un sabre chacun, a l'air patibulaire, qui se tiennent côte à côte dans l'étroit passage.

Les deux voyageurs chargent simultanément, chacun prêt à frapper du poing. Le premier coup à partir sera néanmoins celui de Kiel, pour des raisons évidentes d'allonge. La tactique prend effectivement le contrebandier de droite par surprise, ce qui le projette en arrière sans pour autant le faire tomber. Il se prépare d'ailleurs à le charger.

Pendant ce temps, Ash arrive au contact avec son adversaire*

Re: Désert Malin

Message non luPosté: 12 Aoû 2022, 15:34
par Kiel
Saloperie de dinosaure, j'en ai pas fini. Je le vois bien charger, mais je n'ai pas envie de me recevoir la moindre tatane de sa part. Aussi je me prépare à anticiper son coup, car je vais lui asséner la plus grosse gifle qu'il n'ai jamais reçu de sa vie. Et si une ne suffit pas, je lui en donnerai d'autres.

Le respect parfois, ça se véhicule par une bonne claque.

Et je me sens d'éduquer des gens aujourd'hui.

Re: Désert Malin

Message non luPosté: 17 Aoû 2022, 13:58
par Père Castor
* Au moins, les contrebandiers ne sont pas très subtils dans leurs attaquent : Kiel peut deviner sans grande difficulté l'angle du coup de poing qui lui arrive sur le museau et se préparer en conséquence. Il l'évite ainsi assez aisément et peut riposter avec une claque dans le museau de son adversaire qui l'encaisse pas trop trop mal. Ce dernier renchérit cette fois avec un crochet du gauche*

Re: Désert Malin

Message non luPosté: 04 Sep 2022, 11:20
par Kiel
Ces saletés de dino sont décidément résistants.

Soit.

J’ai beaucoup de choses à évacuer, alors je vais le tabasser jusqu’à ce que ma colère finisse par passer.

J’esquive le premier coup et je lui envoie un bon crochet.

Ça c’est pour les foutu automobilistes que j’esquive sur la route. Conduire c’est déjà assez dangereux, pas la peine d’en rajouter.

Je parre une autre attaque et je réplique en lançant mon Fulguro-poing en plein visage.

Ça, c’est pour tous les recruteurs qui refusent ma candidature car j’ai “pas assez d’années d’expériences”.

Je saute en arrière pour éviter de justesse un autre coup.

J’assène un autre coup avec assez d’élan pour faire plus que mal. Avec un autre fulguro-poing.

Ça, c’est pour tout le reste.

Re: Désert Malin

Message non luPosté: 09 Aoû 2024, 14:11
par Père Castor
*Et là, Kiel se réveille dans un prout sonore.

J'ai dit !*

Re: Désert Malin

Message non luPosté: 15 Aoû 2024, 08:50
par Nicomanga
*Au milieu du désert, loin de toute civilisation, loin de tout point d'eau, existait un bazar. Entouré d'une muraille épaisse et blanche, un bâtiment construit dans la même pierre épaisse à l'architecture simple mais efficace se tenait là. Tout avait été pensé pour créer de l'ombre à plusieurs endroits tout en empêchant la chaleur de rester à l'intérieur. Là, Nico s'évertuait à ranger, déplacer, dépoussiérer, superposer divers objets et fournitures rudimentaires. Leur but était l'efficacité et la qualité. Les clients étaient rares, mais lorsqu'ils arrivaient, il savait toujours comment les mettre à l'aise. Toujours, ils repartaient avec ce qu'ils étaient venus chercher. En ce jour, ce fut deux dromadaires qui passèrent le porche au cœur de la muraille.*

- Soyez les bienvenus, voyageurs ! Venez vous reposer et vous rafraichir à l'ombre ! Avez-vous fait bon voyage ?

*Les nouveaux arrivants ne lâchèrent pas un seul mot et Nico ne pouvait lire leur regard à travers leur tenue ample. Un malaise s'installa au fond de lui, mais il se rasséréna. Les voyageurs ayant traversé le désert étaient souvent épuisés et peu bavards. Il chassa ses mauvaises idées et les conduisit à l'arrière de la bâtisse. Une petite terrasse protégée du soleil où coulait une petite fontaine et survivaient étonnamment quelques plantes en pots. Nico les installa là et leur amena un thé à la violette, la menthe étant inaccessible en ces contrées. Pourtant, elle semblait bien plus rafraichissante que le citron lui-même.

Nico patienta que ses convives aient terminé leur boisson, mais aucun d'eux ne fit le moindre geste. Les deux voyageurs en sarouels et turbans ne bougèrent pas d'un pousse. Leur thé finit par se réchauffer tant qu'il commençait à bouillir sous la chaleur ambiante. A nouveau, Nico sentit une boule d'inquiétude tordre ses boyaux.*

- Toutes mes excuses, je pensais que le thé vous rafraichirais, mais vous n'êtes pas là pour ça.

*Il rangea les boissons dans la précipitation, inquiet de faire un faux pas, puis les invita à le suivre. Il les dirigea dans sa boutique, où régnait un capharnaum surprenant. Mais à ses yeux, cet amoncellement d'objets avait une organisation parfaite et il savait où se trouvait chaque article.*

- En quoi puis-je vous aider ? Pour quel besoin avez-vous traversé ces contrées difficiles ?

*Pas de réponse. Inquiet, il essaya de deviner leur souhait et, un à un, il présenta divers articles, vantant leur qualité et leur durabilité. Un pot en argile beige, pour protéger ses denrées durant le désert ; une brosse à dent en argile beige, pour protéger ses dents contre le sable du désert ; un parasol en argile beige, pour protéger sa peau et ses yeux contre le soleil agressif ; un câble de fibre optique en argile beige, pour protéger ses données contre les logiciels malveillants.

Rien n'y fit. Jamais ils ne réagirent. Mais Nico réalisa alors qu'ils ne le fixaient pas lui. Ils regardaient dans son dos. Il se retourna et remarqua, parmi ses articles, une étrange créature. Un monstre, un miasme, lui aussi fait d'argile, mais vivant et dérangeant. Une horreur lovecraftienne, quoi que supportable, en partie, et que l'on tenait dans sa main. Elle hésitait, cherchant à se cacher derrière sa caisse, sans grand succès, mais semblant vouloir être vue à tout prix. Un étrange comportement. Les deux personnages en sarouels s'approchèrent de l'horreur, et la saisirent de leur deux mains. Elle s'enfila à l'intérieur de leurs manches, comme absorbée. Les cheveux de Nico se dressèrent sur sa tête, tandis qu'une chaire de poule glaciale glissait de son cou à ses lombaires. Puis, ils partirent, sans payer.

Un instant, Nico hésita : son devoir de commerçant et les traditions du désert voulaient qu'il marchande, mais il était aussi soulagé de les voir s'en aller au plus tôt. Perdu dans cette hésitation, il s'en allèrent et il n'eut pas à prendre la décision. Il était à novueau seul, sans sou gagné, mais bien plus rassuré, sous le soleil de plomb du désert.*