* Nous rassurerons tout de suite Simon, c'est très compliqué de perdre Gustav de vue, vu que le type fait assez armoire à glace : il tranche pas mal dans le décor.
Dans tous les cas, l'insecte n'ajoutera rien et lui fichera la paix pour aller emmerder Gustav, probablement pour lui poser la même question.
De là, une femme va sortir de derrière le rideau, laquelle sera rejointe par l'insecte précédemment évoqué qui a finit de bourdonner à la tête de tous les voyageurs présents. Ce dernier vient donc se placer aux côté de la nouvelle arrivante.
- Chers invités, son altesse vous remercie d'être présents ce soir parmi nous et espère que votre voyage dans nos contrées s'est déroulé aux mieux.* La voix émane de l'insecte, mais la gestuelle qui l'accompagne émane de la femme et, à la façon dont cette dernière désigne le rideau, on devine que "son altesse" se trouve derrière et qu'il s'agit donc de la deuxième ombre qu'on pouvait apercevoir.
De là, et une fois les formules de politesse d'usage effectuées, les négociations vont pouvoir commencer.
Il va sans dire que cette situation - à savoir les deux délégations adverses présentes en même temps sur le terrain - n'ayant été prévue par personne (si ce n'est, vraisemblablement, par les insectes eux-mêmes), le débat se fait de manière beaucoup moins fluide que prévue, les un coupant parfois la paroles aux autres et réciproquement. Clairement, si les deux factions étaient venues ici pour négocier aux mieux une alliance, au pire un pacte de neutralité et non agression, on est désormais plus dans une surenchère entre les délégations qui tentent toutes désormais de tirer la couverture à elle. Doucement, le ton est en train de monter et il n'est pas inenvisageable que les électriques et les ombres en viennent aux mains.
Et en face... c'est à peine si les représentants du Royaume des Insectes interviennent : ils lancent bien une ou deux questions, mais clairement, le débat se déroule sous leurs yeux entre les délégués.
- Je crois que je commence à comprendre...., lui murmure Adèle à ses côtés avec une moue désabusée.
Ils n'ont pas besoin de négocier leurs termes de cette façon : on va le faire pour eux...