[FFF]Le Royaume de la Glace

[Père Castor]

*Locki était en train de se gratter le front sérieusement perplexe... Il avait croisé Florian ... A DELIRIUM CITY ?*

J'en connais un qui a du prendre une sérieuse cuite ...

-Le problème c'est que ma Reine et Maitre Zero sont en déplacement ... Sire Shun également, je suis de garde à la tour blanche ...

*Locki était bien embêté, il voulait trouver un mensonge pour se débarasser du frère de Florian... Autant il aimait bien le grand frère, autant celui-là était bizarre avec ses déclarations étranges ... *

-Malheureusement, je pense que ça va pas être possible ... Je ... Euh ... Florian euh ...

Qu'est ce que je risque au pire ?

-... Bah il devait du fric à Zero, alors Zero du coup a pas été content quand il est mort à Démonia ... Et donc ... Si il revient ... Il...

On tente le tout pour le tout ...

-... Bah il va mourir.

[Pierrick-32]

- Y a de l'argent à Dream Land ? Depuis quand ?

Ha ! J'y suis, c'est une excuse bidon, il veulent tout simplement pas de lui.

Bon ben je vais surement pas tarder à me réveiller à une prochaine fois Loji

* Pierrick quitta le palais et se réveilla, avec une mauvaise nouvelle à annonce à son frère. *

[Leuffen]

*Après les fructueuses et rocambolesques aventures au royaume des chats (si l'on estime comme fructueux le fait de perdre deux doigts et deux orteils pour acheter une bague), Leuffen avait décidé de se coucher en rêvant d'aventure de façon à ce qu'Alyss et lui se fassent un peu les crocs sur des créatures sauvages de façon à s'entraîner à maîtriser leurs pouvoirs... mais c'était sans compter sur une fenêtre de sa chambre laissée entrouverte en plein mois de Novembre. Brrr !*

PLOP

..............................................

*La première sensation que perçut le Blood Controler en apparaissant fut... le froid. Un froid mordant, incisif, qui le mordit au plus profond de sa poitrine à peine protégée par une chemise et un petit veston. Claquant des dents à qui mieux-mieux, il serra convulsivement ses bras sur son torse dans une tentative dérisoire de se réchauffer et tenta de comprendre ce qu'il se passait pour qu'il soit ainsi frigorifié.
C'est alors qu'il vit réellement les flocons tombant d'un morne, le tapis blanc au sol, la buée qui sortait de sa bouche... et surtout les colossales montagnes de glace aux reflets irisés. Il poussa un soupir qui gela à peine exhalé.*

- J'ai beau avoir du sang de normand et de picard dans les veines, faut pas abuser...

*Décidé à ne pas geler sur place, il se mit à avancer dans la neige dans une direction aléatoire avec le "shronk-shronk" de ses pas comme seule musique, espérant qu'Alyss ne lui en voudrai pas trop si elle venait à le rejoindre.
En attendant, il essaya de cesser de claquer des dents, en vain.*

[Alisturna]

Une fois n'est pas coutume, Alyss est prête à suivre Leuffen où qu'il puisse l'emmener pour cette nuit.
L'inverse est rare, étant donné que le jeune homme se couche en général avant elle, même si elle fait des efforts pour avoir fini ses rapports à temps et se coucher tôt.
On ne plaisante pas avec la science et, malgré sa bonne volonté, c'est avec une bonne demi heure de retard qu'elle s'engouffre dans sa couette, ravie de mettre ses pieds à l'abri.

Faudrait vraiment que je m'achète des pantoufles chaudes parce que des tongues en plein hiver c'est pas le top.

Roulée en boule, elle se frotte les pieds l'un contre l'autre en attendant d'arrêter de frissonner et de trouver le sommeil.
Alors qu'enfin elle pensait ne plus sentir ses pieds gelés, voilà que la sensation revient de plus belle.
Marmonnant, elle replace sa couette d'un geste machinal du pied, pour se rendre compte qu'il n'y a plus de couette.

Ah ben ça...

Elle découvre non sans surprise qu'elle est allongée sur une pierre plus ou moins plate, en plein milieu d'un décor tout blanc sur lequel tombent de jolis flocons.

Cooooool !

La demoiselle a toujours adoré l'hiver, et on dirait que pour cette nuit Dreamland a décidé d'exaucer son souhait.

Mouais enfin, ça aurait été bien de prévenir, j'aurais mis des vêtements chauds.
L'hiver c'est beau mais c'est encore mieux depuis sa fenêtre et avec une tasse de chocolat chaud en main.

Heureusement, elle est encore équipée de son merveilleux manteau, et une idée lui vient à l'esprit. Après une brève concentration, elle s'arrange pour que le vêtement soit parcouru de très faibles étincelles électriques afin de la réchauffer.
Satisfaite, elle s'enroule bien dedans et entreprend de passer de la position assise à la station verticale. C'était sans compter sur le fait que la pierre est gelée, et donc glissante.
A peine a-t-elle un peu forcé sur son pied que celui-ci dérape, elle glisse et s'étale de tout son long sur la pierre, et finit par passer par dessus bord malgré ses tentatives désespérées de trouver une prise pour se retenir.

Eeeeeeeh !

Elle heurte le sol plus tôt que prévu et constate deux choses dans la même seconde. De une, le choc la fait tomber en arrière et de deux, le sol n'est pas horizontal.
Elle se trouve en effet sur le versant d'une colline verglacée et continue sa glissade vers le bas de la pente, la tête la première et les pieds en l'air.
Pourvu que l’atterrissage se fasse en douceur et qu'un mur n'ait pas la folle idée de passer sur son chemin.

[Leuffen]

*Il y a des jours dans la vie où il vaudrait mieux ne pas quitter son lit. Pas de chance, Leuffen était physiquement dans le sien tandis que son esprit était en train de se geler les noisettes en plein blizzard, maudissant les saints de tous horizons de ne pas avoir ne fut-ce qu'un trench-coat pour s'abriter.
C'est donc parce qu'il était plongé dans ses pensées qu'il n'attendit pas s'approcher un hurlement qui n'avait rien à voir avec celui de la bise, mais plutôt avec celui d'une jeune femme blonde bien connue dévalant une pente verglacée.

Si l'on était dans un banal anime, la donzelle serait descendue sur les fesses en plaquant les mains sur sa jupe et en poussant un charmant couinement avant d'atterrir par un vol plané pile sur la tête du héros qui aurait ainsi pu avoir un court aperçu de ses sous-vêtements avant de tomber dans le coma... malheureusement, il s'agissait de la réalité : Alyss glissa certes et opéra un vol plané, mais pour percuter la tête la première le torse de Leuffen qui se renversa avec un bruit de ballon qui se dégonfle.

Le couple roula donc sur plusieurs mètres dans la neige compacte avant de s'arrêter au pied d'une congère.
Autant dire que Leuffen, en plus d'être sérieusement sonné, avait des difficulté à reprendre sa respiration. Son corps trouva donc que la meilleure solution pour y remédier était de comater un peu, ce qu'il fit sans perdre de temps. Alyss allait donc devoir se débrouiller seule pour un moment.*

[Alisturna]

Le mur en question se révèle étrangement...mou.

Attends...Mou ?

Enfin, plus mou que ce à quoi elle se préparait en tout cas. La piste de luge s'arrête alors que la pente remonte légèrement, et Alyss ferme les yeux un moment pour se remettre de la descente.

Pfffou ça fait du bien quand ça s'arrête.

Il aurait peut-être mieux valu se relever directement pour vérifier si le truc mou qu'elle a percuté n'est pas un grizzly nain armé de griffes plus longues que son bras...
Toujours est-il que la chose ne semble ni bouger ni émettre le moindre son, et elle fait office de merveilleux coussin pour le moment.
Finalement, après un relevé digne des plus mauvais films de karaté, Alyss retrouve une position verticale, attend quelques secondes que le monde ait retrouvé sa lumière, jette un œil à son coussin sauveur en se frottant la tête et finit par étouffer un juron fort peu élégant.

Euh...Leuffen ?

Silence.

Leuffen ?!?

Re silence.

LEUFFEEEEEEEN !

Bon ben pour la discrétion on repassera.
Comme son partenaire ne fait pas mine de bouger le petit doigt, elle entreprend un requinquage méthodique et se met à le secouer violemment.

Il ne faut pas dormir ! Avec un froid pareil c'est un coup à ne jamais se réveiller ! (oui jeu de mot à deux balles, je suis fatiguée)
Leeeeuuuuffeeeeen !

Toujours aucune réaction, même après une paire de baffes bien senties. Tout est dans la finesse chez Alyss.
Morte d'inquiétude, elle finit par avoir sa première bonne idée de la soirée, et place son oreille contre la poitrine de son partenaire pour vérifier si ce dernier est encore en vie.
Bien qu'immobile et passablement froid, il semblerait qu'il n'y ait rien de grave pour le moment. Mais rester allongé inconscient dans la neige, dans un Royaume inconnu recouvert de la sus-citée neige, c'est hautement déconseillé.

Qu'est-ce que je fais, qu'est-ce que je fais...

Elle enlève son manteau et le place comme une couverture sur Leuffen avant de le saisir par dessous les bras et de le tirer vers une destination un peu prise au hasard.
Reste à espérer que ce chemin mène à un village ou une ville, et que les monstres du coin, si monstres il y a, soient suffisamment aveugles pour ne pas remarquer la longue trace de trainée qu'ils laissent derrière eux.

[Père Castor]

*Pas de chance ... Dans la plaine gelée dans laquelle Alisturna et Leuffen étaient (Vous voulez pas donner un nom à votre binome ?), certains Géant de Givre et leur loup artique faisaient des petites chasses à la bestiole. C'est ainsi qu'au bout d'une heure de marche, Alyss se retourna et se retrouva face à une bestiole bleu en tenue de trapeur avec un arc tout aussi grand et un loup qui devait faire la taille d'Alyss ... Ce qui est relativement pas mal ...

...

BIENVENUE DANS LA ZONE 3 !

*

[Alisturna]

L'effort à fournir pour tracter Leuffen dans la neige a le mérite de tenir chaud à Alyss, et c'est tant mieux étant donné qu'elle s'est délestée de son manteau.
Épuisée à force de tirer, elle commence à désespérer de croiser âme qui vive dans ce désert de glace. Père Castor donne bien évidemment tort à la narration sinon ça ne serait pas drôle.

Le machin qui s'avance vers eux ressemble à un schtroumpf géant en tenue qui ferait fuir tout fervent membre de la SPA, accompagné d'un loup de près de 2 mètres de haut.
D'un air tout naturel, elle lâche Leuffen, le couchant doucement dans la neige et récupérant son manteau pour l'enfiler dans la foulée. Manque plus que les lunettes noires et on s'y croirait.
Elle fait disparaitre de suite toute possibilité de fuite de son esprit, le loup et l'arc ne lui laisseront clairement pas le temps de tourner les talons.
Néanmoins, la créature semble douée d'intelligence, de même que l'animal semble être plus qu'une bête sauvage, aussi opte t-elle pour la méthode réfléchie avant de tirer des conclusions trop hâtives.

Bonjour ! Sale temps pour la saison hein. Que puis-je pour vous ?

[Père Castor]

*... Et le loup se jette sur Alisturna en grognant ... Il a envie de la bouffer, et elle sera son hors-d’œuvre !*

[Alisturna]

Alyss se jette sur le côté pour éviter la charge de l'animal, finit à plat ventre dans la neige et se relève aussi vite qu'elle peut.
Elle commence à se demander sérieusement dans quel pays de fous Leuffen l'a encore embarquée. Sans compter qu'il passe son temps à roupiller et la laisse seule dans les emmerdes.
Elle n'a qu'une envie : se barrer en courant aussi loin qu'elle peut. Mais elle ne pourrait jamais laisser son partenaire seul sans défense contre cet animal enragé.

Elle fait apparaitre un Smourbiff dans chacune de ses mains, prête à s'en servir pour attirer l'attention du fauve sur elle plutôt que sur Leuffen.
Les bestioles sont bleu ciel cette fois, une de ses couleurs préférées. Elle serre les mains en les pointant vers l'animale, croisant les doigts pour qu'ils soient utiles ce coup ci.

De la bouche de chaque Smourbiff jaillit une boule d'énergie de la même couleur qu'eux. La première part dans le ciel en laissant une trainée vide de flocons derrière elle et la seconde se plante dans le sol en faisant voler la neige en un joli panache d'une dizaine de centimètres de haut.
Une fois passé l'effet de surprise, la demoiselle met en joue le loup et tire une nouvelle salve.

[Leuffen]

*Paradoxalement, le fait d'être traîné sur la neige couvert d'un manteau bien chaud ne convainquit pas le corps de Leuffen de remettre les lumières au grenier... par contre, le fait d'être jeté comme un ballot de linge sale dans ladite neige et se faire éclabousser par le passage d'un molosse géant cherchant à croquer le popotin d'Alyss, oui.
Allez comprendre...

Toujours est-il que le Blood Controler se met à papilloner des yeux, commence à se relever, essaye d'interpréter ce qu'il se passe dans son champs visuel... et pousse un juron sonore tout en accélérant d'un coup son rythme cardiaque, ce qui a le don de le remettre vite d'aplomb et de le réchauffer prodigieusement. Le voilà qui se redresse donc d'un coup et fait craquer ses phalanges tandis que sa peau passe progressivement du bleu au rouge.*

- Je me disais bien que je reconnaissais cette tête de pioche. Besoin d'un coup de main, miss ?

*Sans attendre qu'Alyss réponde ou tire une nouvelle décharge de ses armes ridicules, Leuffen profita de ce que l'attention du monstre soit orientée vers sa compagne blonde pour lui foncer dessus en piquant un sprint tout en le contournant par le flanc et en dégainant ses griffes de sang. Fendant la neige comme un brise-glace pris de folie, il ne put résister au plaisir de rugir de contentement. Ce serait bien le diable si les côtes du tigre des glaces résistait à l'impact qu'il allait lui infliger.*

[Père Castor]

*Seul hic ... Leuffen venait d'enfoncer ses griffes dans de la glace ... Car oui, le Smourbiff d'Alisturna venait de transformer le loup en homme-glaçon ... Enfin, en loup glaçon. Malgré son dévellopement cérébral assez primitif, le loup put exprimer sa surprise. Pas que le froid le blesse sérieusement, mais même quand tu crains pas, t'es quand même bloqué... Mais le géant de glace ne semblait pas l'entendre de cette oreille. Donc de l'autre, il entendit la formation du bloc de glace. Levant son immense main pour éclater la glace du loup et ainsi le libérer ...

Comment réagirait le couple d'aventurier chev... D'aventurier ?*

[Alisturna]

[HRP : aventurier chev... ??? euh je ne vois pas où tu voulais en venir, qu'est-ce qu'un chev ?]

Pour peu, Alyss sifflerait d'admiration en voyant le résultat de son attaque. Encore faudrait-il qu'elle sache siffler.
Le géant entre enfin en action avec la manifeste intention de transformer son loup givré en glaçons.
Malheureusement, Leuffen n'est pas loin et pourrait se prendre un dégât collatéral étant donné la taille du poing de la créature.
Croisant les doigts pour que son idée ne s'avère pas aussi foireuse qu'elle en a l'air, Alyss envoie un tentacule sombre s'enrouler autour du poignet du géant pour lui envoyer une bonne décharge et si possible lui faire interrompre son mouvement.

[Leuffen]

[HRP : Meuh bien sûr que si, on est chevronnés ! ]

*N'ayant pas précisément escompté un quelconque effet de la part des smourbiffs d'Alyss, Leuffen ne put que freiner des quatre fers en voyant le tigre brusquement encagé dans un tombeau de glace... mais ne put empêcher ses griffes de mouliner desespérément dans les airs durant la manœuvres, raclant le bloc de glace dans une stridence atroce. Cela ne sembla néanmoins laisser de marbre le géant, qui entreprit de foutre une baffe colossale à son toutou pour le sortir de son carcan.
geste qui ne plut pas trop à Alyss, qui étendit un interminable tentacule qui se saisit de la paluche du rude géant pour lui administrer un électrochoc made in royaume des chats.

Doutant que ceci puisse suffire à mettre à terre une telle montagne de cuir et de muscles, le Blood Controler réagit instinctivement et effectua une roulade pour se mettre hors de portée de la baffe avant de se ruer vers une des bottes du géant et de commencer à grimper à toute vitesse en s'accrochant grâce à ses mains hérissées d'épines sanglantes. Le jeune homme serra les dents, attentif à la moindre ombre révélatrice d'une tentative pour l'écraser comme une vermine. Avec un peu de chance, il parviendrai la tête de son adversaire et lui crèverai les yeux avant qu'il ne se rende compte de quoi que ce soit.

Mode Shadow of the colossus ON.*

[Père Castor]

*Le Timing était parfait. Alors que la claque du géant allait libérer le loup et transformer Leuffen en pastèque écrasé, donc un truc informe avec pleins de jus rougeatre qui colore la neige, Alisturna parvient à saisir le poignet du géant du givre. Même si le lien en lui même n'est pas une réel entrave le choc électrique fait tressaillir la créature qui sursaute. Pas que la décharge lui ait occasionné des dégâts majeures. Mais elle lui fait suffisament mal pour bloquer le mouvement et le pousser à se demander comment que ça se fait qu'il a mal partout dans le corps alors qu'un petit truc tout pourri venait de lui saisir le poignet. Il comprit donc assez vite (Les géants de givres sont moins stupides que leur cousins des régions chaudes) que l'origine de l'assaut venait de la frêle blondinette. De colère le géant fit alors ce qu'on appelle un "focus" sur la bougresse, allant jusqu'à oublier Leuffen et son loup. Armant son arc long composite +6 +2 de froid intense, la créature arme son arc et s'apprête à tirer une flèche qui devait à peu près faire la taille de la Voyageuse, alors que Leuffen arrive devant ses yeux tel un ... Bref on s'en tape, c'était COUCOU pour le géant qui de surprise décocha sa flèche qui fonçait vers la jeune fille.

MAIS COMMENT REAGIRAIENT-ILS ? Leuffen resterait-il planté comme un bananier devant les yeux du géant à lui faire son plus beau sourire, Alisturna se laisserait-elle pénétrer violemment... Par une flèche (elle était FACILE celle-là !)? La réponse étant non, nous verrons dans les messages qui suivent.*