Aussi fantastique que steampunk (oui, ça prend lieu au XXè siècle, mais de ce que je vois, trains à vapeur et rouages sont au rendez-vous, tout comme de la mécanique pure et dure), s'il y a bien quelques réalisateurs qui n'ont pas sombré dans l'abîme de leur talent ces 10 derniers années, Scorsese en fait partie.
Il est sûr que ça change totalement de ce qu'il a l'habitude de faire, avec une espèce d'ambiance un peu "merveilleuse" ou en partie "enfantine", mais j'ai très bonne espoir (après Shutter Island, il a plutôt intérêt à se rater, le fourbe).
Synopsis : Paris, 1931. Hugo Cabret est un orphelin de douze ans dont le père, horloger, vient de mourir. Alors qu'il vit dans une gare parisienne, le jeune garçon tente d'achever l'automate que son père avait commencé avant sa mort…
Pour une raison inconnue, le gosse m'a un peu fait pensé à Charlie, dans Charlie à la chocolaterie, je crois que ça vient du fait qu'il ait un truc rayé, genre polo en laine... enfin bref. La bande annonce me met l'eau à la bouche, avec une bonne musique au violon comme je les aime, des français qui sont encore tournés en dérision puissance 10, et le doubleur français de Affleck.
Bon, juste quelques répliques qui m'ont semblé pompeuses dès la BA, comme "tu veux vivre une aventure ?" "Suis moi, c'est gagné, c'est gagné, ouais ! We did it !"
info : ha oui, j'ai oublié de dire qu'à l'origine de ce film, un roman, magnifique ouvrage pour la jeunesse de Brian Selznick, avec de très belles illustrations où les rouages sont à l'honneur malgré l'aspect tardif pour le steampunk, avec une l'histoire tout en hommage à Georges Méliès, son cinéma poétique et la magie de ses effets spéciaux.