La musique s'arrêta soudainement, et Zara improvisa une pose finale quelque peu bancale, mais c'était drôle. Légèrement essoufflée, elle se tourna vers son partenaire qui lui disait :
- Ça va tu te démerdes pas trop mal, tu connaissais déjà la choré, avoue.
La jeune fille sourit et répondit :
- Ouais, mais je l'ai apprise il y a quelques années déjà ! Toi aussi, c'était... original, fit-elle, malicieusement.
Elle sursauta alors que quelqu'un derrière les caméra annonçait dans un mégaphone :
- Parfait. Avec ça, les tampons vont se vendre comme des petits pains.
"Des tampons ? Un pub de tampon, sérieusement ?! Putain mais c'est quoi ce rêve ?" pensa-t-elle en éclatant de rire.
- Des tampons ? Les saligauds, 'vraiment taré ce rêve, ahah. Mais quel bande de plots.
Zara tiqua en entendant l'expression plutôt unique en son genre.
- C'est bon c'est dans la boite ! cria le réalisateur. Avec ça, on aura de quoi faire, qu'ils aillent se changer pour la suite, en attendant faites rentrer les autres.
Un homme et une femme firent leur entrée alors que Zara et son compagnon leur laissaient la place.
Ils furent entraînés par d'étranges créatures rondes, aux bras pelliculaires, mais d'où son subconscient sortaient des trucs pareils ? Et comment se faisait-il qu'elle se sentait aussi... libre ?
- Ce rêve que je suis en train de faire est super étrange, dit-elle à son partenaire de jeu.
Elle n'avait jamais pu dire ça dans aucun de ses songes, même lorsqu'elle était parfaitement consciente de rêver. Elle se demandait comment le personnage onirique allait réagir, voilà qui serait intéressant à propos des comportements de son subconscient !
Attendez deux minutes...
Elle était en train de s'analyser elle même, dans un rêve. C'était pas une démarche faite lorsque l'on était éveillé, généralement ?
Quel étrange sensation...
Elle avisa qu'ils étaient désormais dans un pièce où les attendait de quoi se changer. Apparemment, ils passaient actuellement une sorte de casting publicitaire...
La jeune fille aperçut... Un magnifique robe, style 1870, pas trop bouffante, de campagne, qui attendait sur un cintre, de couleur orange pâle et au corset jaune. Elle s'approcha d'elle, et se cachant derrière un paravent - même dans ses rêves, elle restait un minimum pudique - elle entreprit de l'enfiler. En ressortant, elle tournoya sur elle même, appréciant la sensation incroyablement réelle du tissu voletant sur ses jambes.
- Aaaah, j'adore ! dit-elle en souriant.
Elle n'avait jamais l'occasion de se déguiser ainsi dans la réalité, ce qu'elle aimait rêver !
- Un valse serait désormais parfaite ~