La grande plaine

[Tomoujack]

- Whouhou ! Joli celui là !

Lança t'il à la bagarreuse en contre bas tout en levant le bras poing fermé. S'ils n'avaient pas été repérés auparavant, cela n'allait pas tarder.

Sacré revirement de situation. N'empêche je me demande toujours l'étendue du pouvoir du vomi, soit c'est juste complétement dégueu et ça ne va pas plus loin ou alors l'autre n'a pas eu le temps de l'exploiter entièrement.

Il se tourna vers Aetos pour voir sa réaction, il allait ajouter quelque chose, et puis non, il avait oublié ce qu'il allait lui dire lors de son commentaire intérieur.

[Aetos]

A la victoire d'Alison, j'applaudis avec enthousiasme tandis que Tom salue celle-ci par un cri et un poing levé. Du coin de l'oeil, je le vois se tourner vers moi, avec l'air de vouloir dire quelque chose, avant de se raviser. Intrigué je lui demande donc ce qu'il avait à dire, ainsi que de continuer :

- Bon bah, maintenant on va voir sa réaction en nous voyant. A part, si elle nous avait déjà repéré pendant le combat. Pis, faut voir si elle est d'humeur à nous massacrer en plus. Parce que perso, je pense qu'on est absolument pas de taille à lui résister.

Je me rassieds ensuite, attendant de voir ce qu'Alison allait faire si elle nous avait repérée.

[Asunayu]

Ok ok désolé. Je me suis mal exprimé. Dites-moi, est-ce que quelque chose de bizarre est arrivé ? Comment ce fait-il que ce rêve soit si réel ?

[Père Castor]

AETOS / TOMOUJACK

*Alison tourne la tête vers les Voyageurs mais ne fera rien de spécial. Elle se contentera d'adresser un mot à la Voyageuse vaincue avant de reprendre la route et de se réveiller finalement peu de temps après.

Et puis flûte, cette nuit dure depuis bien trop de temps, tout le monde se réveille voilà.*

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ASUNAYU

*Le type se gratte le menton.*

-Réel c'est à dire ? Qu'est ce que le réel pour toi ? Moi je trouve que le monde autour de nous est une illusion personnellement.

[Asunayu]

Une illusion ? Je peux pourtant toucher tout ce qui se trouve autour de moi. Je peux sentir le vent contre ma joue ou encore me faire mal parce que je tombe.

Asu se mit à réfléchir sur le monde autour de lui et ceci lui fit penser à quelque chose

Dis-moi, toi qui à l'air d'être du coin, est-ce que nous sommes les seuls en cet endroit ? Parce que pour l'instant je ne voie personne. Y-a-t'il d'autres lieux que je pourrais visiter?

Tout en disant cela, Asu se dit qu'il devait passer pour un touriste. Pendant que Jean-Michel en face de lui répondait à ses questions, il s'assit pour prendre le temps d'écouter et d'apprendre.

[Père Castor]

*Jean-Michel ne semblait pas très satisfait de voir la réflexion de son camarade.*

Mmh... Encore un qui se base bêtement sur ses sentations !

-Je ne suis pas d'accord, les sens livrent une interprétation pour notre esprit. De fait, nous ne voyons pas le monde tel qu'il l'est mais tel que nous le voyons, ce n'est en rien garant de la réalité.

*Il hausse les épaules.*

-Hélas, je ne peux être sûr quant à notre solitude. Peut-être y a-t-il des gens autour de nous mais nous ne sommes pas à même de communiquer avec eux. Dans le doute, je leur parle pour ne pas paraître impoli. Tu pourrais bien visiter cette plaine mais ce n'est pas intéressant de voir un monde faussé par nos sens.

[Asunayu]

Mais si je suis ton raisonnement on ne peux jamais savoir si quoi que ce soit est réel. Qu'est-ce qui peut me confirmer que lorsque je me serais réveillé, je serais effectivement éveillé et non toujours endormi ?

Asu était plutôt gêné. Il ne s'attendais pas à faire autant de philosophie alors qu'il était censé dormir. Lui qui était plutôt prêt à foncer dans le tas dès que possible, il fallait maintenant qu'il se pause et réfléchisse à ce que son interlocuteur pourrait bien lui donner à réfléchir.

Je ne suis donc pas la première personne que tu rencontres.

Asu ne savait que penser. Il était lancé dans un monde qui était apparemment moins réel que ce qu'il pensait. Il se mit à faire les 20 pas.

Dis-moi Jean-Michel, il y a une question à laquelle tu ne m'as pas vraiment répondu. Qui est-tu vraiment ?

[Père Castor]

*Jean-Michel lève un doigt, content de voir qu'Asunayu avait compris tout ce qu'il voulait dire.*

-Tu as tout compris.

*Car c'est toujours sympa de verbaliser.*

-Qui je suis ? Mmh...

*Il croise les bras et réfléchit.*

-Tu sais... C'est une très bonne quesiton. Je ne sais même pas si tu existes vraiment. Mais tu poses vraiment de bonnes questions... Qui je suis ... Mmh...

[Asunayu]

Comment sa je n'existe pas vraiment ? Qu'est-ce que sa veut dire ? Je .. suis pourtant bien là avec toi ?

Oulah. Cette affirmation avait encore plus abasourdie notre brave Asu. On aurait dit que son interlocuteur parlait par énigme. Que voulait-il bien dire.
Asu se mit à se gratter la tête frénétiquement, un geste qu'il avait tendance à répéter quand quelque chose le dérangeait.

Bon. J'ai l'impression que plus je te pose des questions moins je ne comprends les choses. Est-ce qu'il y à un langage particulier que je dois prendre avec toi ? Ou bien le fait de poser cette question montre que je fais fausse route une fois de plus ?

[Père Castor]

*Jean-Michel fixe Asunayu et fait les gros yeux.*

-Hé bien non ... Allons, n'as-tu-pas compris ? Qui me dis que tu es vraiment là à côté de moi ? Et moi, peut-être ne suis-je qu'une illusion pour te berner. Tu dois être plus attentif et constamment te remettre en question. N'oublie pas que rien n'est vrai.

[Asunayu]

"N'oublie pas que rien n'est vrai" Cette phrase résonna dans le crâne de Asu. Puis soudain, une idée lui vint en tête. Si le monde autour de lui n'est qu'illusion. Si effectivement rien n'est réel et tout est soumis à changement. Peut-être que..

Dis-moi Jean-Michel, je viens d'avoir une idée. Si effectivement tout n'est qu'illusion, comment puis-je interagir avec le monde autour ? Ou bien plus précisément, est-ce que je peux modeler cette illusion comme je l'entend ? Suis-je soumis à des limites que je peux dépasser, améliorer ou bien ne suis-je point limité du tout ?

[Père Castor]

*Jean-Michel se tapote le menton.*

-Cette question... Elle est stupide.

[Farcus]

- Ptain', quelle journée.

Il propulsa violemment son sac contre le mur pour éviter au maximum ses problèmes quotidiens.
Il n'avait guère la tête à bosser ce soir, ni à faire quelque chose d'ailleurs.
Il ferma la porte à clé, avalant la vulgaire nourriture qui était à proximité, et se jeta dans les bras de Morphée.

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- Attends, j'ai vraiment rien la ? La seule chose que je me souvienne, c'est cette chatte me tranchant la gorge avec cet instrument bizarre.

Il tapota avec minutie la partie haute de son corps. Il ne restait rien de sa blessure. Pas même une empreinte de l'incident ou encore moins une cicatrice. Ce soir la, il aurait du y passer. Heureusement que Kiratsu était la. Enfin, il faudrait plutôt remercier son pouvoir....

Pas mal de questions trottaient à présent dans la tête de notre jeune ami, mais une devait être résolu en priorité.

Il était ou ?

Arpentant d'un regard limpide l'horizon et son décor plutôt paisible, rien ne semblait être dangereux. Pas de chat prêt à vous sauter dessus, pas d'autres voyageurs plutôt énervés... Nan, rien de tout sa. Cet endroit était plutôt pacifiste. Du moins, paraissait pacifiste.
Avec ce qu'il s’était passé la nuit dernière, il se méfiait...

C’était vert, partout. De la verdure à plus en finir. Y'avait que sa et le vent, plutôt agité dans le coin.
Le calme absolu, c'est comme si la nature chantait à son oreille. Et c’était loin de lui déplaire.

Instinctivement, il marcha quelques instants dans cette plaine, sans savoir réellement ou il allait tomber, ou sur quoi...
Cinq, puis dix. Les minutes défilèrent sans que son esprit n'ait pu avoir une quelconque notion du temps.

// Booooooon, je fais quoi maintenant. J'ai l'impression d’être tout seul. Mais je sais pas. Y'a quelque chose qui cloche. Ou alors c'est juste mon imagination.

C'est drôle de parler d'imagination quand on est dans un rêve hein...

[Père Castor]

FARCUS

*Le Voyageur finira par voir du mouvement au loin. Deux chevaux qui galopaient tranquilou pilou.*

[Farcus]

Deux silhouettes vinrent maintenant se former au loin du paysage typique. Intrigué, le jeune homme continua sa marche en leur direction, l'esprit un peu moins tranquille.

- Woah, serieux ?

Des chevaux. Enfin, des chevaux plutôt caractéristique de ce monde. Après les chats, c’était des équidés qui galopaient tranquillement dans la plaine.
Il était clairement impossible pour un être humain de les rattraper. Ils allaient beaucoup,beaucoup trop vite et puis, c’était pas l'objectif de Tristan d'aller se jeter dans leur pattes pour les arrêter. Côtoyer la mort une fois ok, deux fois c'est moins cool...

Méfiant, il tenta de s'approcher quand même de la course folle des deux "compères". Et ne sachant pas quoi faire, il balança la main d'une façon plutôt idiote pour indiquer sa position. Si les chats parlent, pourquoi pas les chevaux?

// Ptain mais je fais quoi la. Jsais même pas comment ils vont reagir.