- Comment je pourrais te décrire une journée de merde... En fait. Non. Non mais en fait si.
1. Une machine à laver qui tombe en rade, et qui dans sa grande bonté, te propose un cadeau d'adieu sous forme humide et nombreuse.
2. Ta belle batterie que tu as payée la peau du derche qui arrive avec tout l'accastillage défoncé. Et le transporteur qui ne veux pas reconnaitre son tort.
3. Le plombier qui te dit qu'il pourra venir dans 4 jours.
4. L'assurance qui t'affirme que si l'expert ou le plombier ne passe pas dans moins de 3 jours c'est pour ta gueule.
5. Ta copine qui te largue parce que dans l'affaire tu lui à défoncé son beau pull en cachemire.
Elle avait qu'à la faire toute seule sa machine ! Non ça va t'en fait pas, je te rappelle demain. Oh non je vois pas comment ça pourrait être pire. Biz.
Virgile reposa le portable sur la table de nuit qui baignait presque encore dans la flotte qu'il avait cherché à éponger toute la soirée.
Le lit était humide à souhait. On avait l'impression de se coucher dans la rosée du matin. Ou une connerie de journée pleine de bruine dégueulasse avec du brouillard à couper au couteau.
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Virgile débarqua sur un nuage. Comme à leur habitude les rêves étaient bien réels, du moins semblaient bien réels. Il sentait la texture sous ses pieds. Néanmoins le gros détail qui changeait c'était qu'il pouvait penser. N'étais pas spectateur du film.
Qu'est ce que c'est que ce cinéma... Après les rêves à te faire interner tellement ils sont débiles v'là que je débarque sur des nuages et que j'ai l'impression que c'est vraiment vrai.Il tomba littéralement sur le cul après avoir trébuché sur un bord un peux plus haut que les autres.
- Non mais ça va pas oh ! Aie arrêtez ça tout de suite ou je vous fait guillotiner !Il sursauta autant que par l'injonction prononcée que par le fait qu'il entende quelqu'un lui parler.
- Qui est là ?! Qui êtes vous ?- Comment ça qui êtes vous ? Comment pouvez vous ne pas savoir qui je suis !- Dans la mesure ou je ne peux pas vous voir, je ne vois pas comment je pourrais dire qui vous êtes.- Vous n'avez pas besoin de me voir pour savoir qui je suis. Tout le monde me connait.- Oui ben moi non. Voilà. Hein !- Plait il ?- Quoi comment ça plait il ?- Vous bougonnez.- Non je ne bougonne p...- Ah si, vous bougonnez !- Flûûûûûûûûteeeeee ! Vous aller me dire d'où vous sortez oui ou merde !- C'est à dire que c'est assez sombre.- Comment ça c'est sombre ?- Maiiiiis... je vais pas vous faire un dessin ! Il fait sombre et puis c'est tout ! Qu'est ce que vous voulez que je vous dise !- Mais c'est pas possible ! Vous vous foutez vraiment de ma gueule !- C'est vague...- De... De quoi est ce que... qu'est ce que vous chantez ?- Où êtes vous, c'est vague comme question.- Oh merde ! Là voilà. Merde ! Merde et re merde !Exaspéré Virgile s’assît brusquement.
- Aiieee ! Garde ! A moi !- Mais, mais qu'est ce que c'est encore que ce bordel non de non !- Ah j'ai compris, vous essayez de m'enlevez, c'est pour ça que je ne vois rien ! A moi !!!!- C'est fini les conneries oui ! Balança t'il en se relevant une nouvelle fois.
Le silence était revenu. Une petite douleur s'exprima dans au niveau du bas de son dos. Il passa sa main à tatillon histoire de palper une ceinture mal passée ou ce genre de chose, et tomba nez a nez avec une forme dure accrochée a cette même ceinture, collée a sa chemise noire.
- Au nom de l'Empire je vous interdit de me toucher !- Un triangle ? Un putain de triangle qui parle ? Je rêve ? Ah bah oui je crois bien que je rêve- Relâchez moi tout de suite !- A qui ai-je l'honneur monsieur le triangle qui se la joue Taken.- Je suis Napoleone di Buonaparte, Napoléon 1er, Empereur des français !