[E8]La plaine des Nuages

[Père Castor]

*Les deux compères se sont mit en marche, ils déambulent un long moment à discuter de choses et d'autres.

Un rugissement étrange fait alors sursauter les deux Voyageurs.*

[Windman]

Gino part et espère juste au moins une fois utiliser sa technique. Ça fait maintenant quelques temps qu'il s'est endormi mais ça devrait aller. Ils se mettent alors à discuter et au moment où la conversation devient ennuyeuse un bruit étrange se fait retentir.

-C'est quoi ça!?

Il sent que ce bruit n'est pas normal et lance alors à Gabriel:

-On va voir?

[Kiel]

-Wow on se calme l'ami. Rugissement + inconnu = grosse emmerde. Tu, je, n'ai pas envie de me lancer dans un rapprochement suicide pour me faire avaler puis digérer par un fauve des nuages si c'en est un. T'as le pouvoir du vent non ? Tu peux lancer tes petits courants d'air afin de nous assurer une meilleure survit de loin et moi je te couvre si un caniche pas beau nous attaque. Compris ?

Il transforma son bras droit en eau et par sa simple volonté augmenta la pression de l'eau. Le premier qui se jetterais sur lui aurait le droit à une bonne baffe fabrication Gabriel fait maison.

[Windman]

Gino est un peu déçu mais Gabriel à raison.

-Bon ok, je compte sur toi au cas où il y a un problème.

Il lance alors un courant d'air dans la direction du bruit. Comme ça ça ne blesse personne et le bruit sort de sa cachette.

[Père Castor]

*Rien ne sort, rien ne bouge.

Maintenant c'est des voix qu'on entend et quelques bruits étranges.*

[Windman]

Gino est un peu déçu par la réaction du rugissement. Il se tourne vers Gabriel.

-Qu'est-ce qu'on fait alors?

Il a sa réponse à lui, mais il pense que aquaman ne sera pas d'accord avec lui.

[Kiel]

Rien ne venait, juste un silence suivit de quelques voix. Il serra son poing, quelque chose ou quelqu'un venait d'être réduit au silence et les responsables se trouvait droit devant. Il posa sa main gauche sur l'épaule droite de Gino avant de lui sourire.

-On improvise.

Et il se jeta dans la mêlé d'un pas pressé, le poing d'eau en main près à se défendre si jamais "les présences" étaient hostile.

[Windman]

Oulala, mais il est plein de surprise ce gars là. Gino en est encore sous le choc.

-Tu veux vraiment y aller?

Mais pas de réponse direct, Gabriel est déjà partit en direction du bruit.

-Il est bizarre celui-là... Un coup oui, un coup non.

Gino le suit et prépare un disque d'air si quelque chose surgit.

[Père Castor]

*La réponse ne se fait effectivement pas attendre et les deux Voyageurs peuvent se rendre à la rencontre des gens qui ont pougné la bestiole qui grogne...

Gabriel et Gino aperçoivent assez rapidement une jeune demoiselle accompagnée d'un nabot et d'un type en salopette marron avec le reste de sa tenue qui partait dans des tons rouge.*

[Kiel]

Gabriel freina soudainement sa course mais il allait déjà si vite qu'il trébucha. Une fraction de seconde lui permit d'analyser la situation. Une femme et un nain avec une bestiole morte. La bête les avaient surement attaqué d'où le bruit de grognement puis de silence. Sa chute dura une seconde et demi mais pour lui cela se passait au ralentit. Sa tête ne bougeait pas, ses yeux oui. Il compris que tardivement qu'il avait fait une gaffe.. lorsque sa tête plongea directement dans la poitrine (opulente ou pas) de cette charmante jeune femme qu'il ne connaissait pas.

-Mmmpffff !(traduit de "Oups !")

[Windman]

-Hein!?

C'est la seule pensé de Gino face à la situation qui se présente. Mais Gabriel lui, il n'a pas eu le temps de réfléchir car il est déjà couché sur la femme. La boulette... Faut juste que le nain ne soit pas jaloux et soit prêteur.

-Euh... Gabriel. Bouge vite de là. Improvise comme tu le dis si bien.

Puis il sourit en pensant:

-Qu'est-ce que j'aimerais pas être dans sa situation.

Cependant Gino garde son disque d'air chargé car on ne sait jamais.

[Père Castor]

*Une poigne de fer saisit la tignasse de Gabriel et tire sa tête vers l'arrière de là, il se prend une bouffe monumentale qui l'envoie au sol et lui déboite la machoire, du sang coule au niveau de sa bouche.*

-Mais d'où il sort ce con là ?

*Les deux autres personnes à l'arrière semblent particulièrement mécontentes de l'arrivée de Gabriel et montre une certaine suspicion à son égard ainsi qu'à celui de Gino.
Seul le nabot semble relativement amusé par la scène qu'il jugeait plutôt cocasse.*

-Vous êtes qui ? Vous sortez d'où ?

*Demande le moustachu...*

[Windman]

En voyant Gabriel dans cet état, Gino sent qu'il va falloir se la jouer fine.

-Euh... Bonjour... Je m'appelle Gino. Je ne veux pas me battre contre vous. Je voyage juste. Enfin voilà pour moi.

Il regarde Gabriel de façon à dire qu'il va falloir être très coopératif là. Pas le droit à l'improvisation. Entendu?

[Kiel]

Lorsque le coup partit dans sa direction, sa peau se changea instinctivement en eau à grande pression pour qu'il ait moins mal. Il eut malgré tout la sensation d'un airbag dans la tronche mais au final sa mâchoire ne lui faisait pas assez mal pour ne pas pouvoir articuler quelques "geuh geuh". Il se releva en mettant une main devant sa bouche et en titubant. Il se massa légèrement la mâchoire avant de la bouger pour pouvoir parler normalement.

-Désolé désolé j'ai juste trébuché et atterrit sur la dame.. On était juste en train de marcher un peu comme vous. C'est que le paysage est toujours le même ici. M'enfin, Gabriel pour moi.

*Et on se fait chier surtout.. je devrais être au fond de l'océan à boire un thé avec lady octopus, le soleil couchant sous-marin.*

Il ria intérieurement de sa propre connerie avant de donner un coup de pied sur la bête morte.

-Vous êtes des chasseurs ou vous avez pas eut de chance ?

[Père Castor]

*Les explications de Gabriel et les salutations de Gino sont loin de franchement plaire au trio, derrière-eux, une créature au sol, inerte. Elle avait pleins de dents et étaient assez grande sans être un mastodonte.*

-On s'entraine.

*Dit le moustachu d'un air morne.*

-Ouais enfin c'est un peu facile le coup du "j'ai trébuché" mon petit bonhomme !

*Ah ! Il semblerait que elle, plus que les autres, ne soit pas vraiment convaincu.*