par Leuffen » 19 Mar 2011, 01:24
*Si le coup de Leuffen avait porté, il n'avait pas eu la puissance que celui-ci escomptait : loin de perforer l'oeil de l'homme-sanglier et de partir à la recherche de son cortex reptilien, le projectile s'était contenté de lui crever le globe oculaire.
La brute se mir à beugler de douleur, dérapa... et percuta Leuffen qui avait pourtant tenté de l'esquiver. Ce fils de porc pesait son poids, sans compter qu'il se débattait à cause de la douleur. Mais quelqu'un là-haut semblant l'entendre car une pièce de puzzle sortie de nulle part lui percuta le crâne et l'envoya valdinguer en le plongeant dans une miséricordieuse inconscience, ce qui permit au Blood Controller de rouler sur le côté et de se redresser face à ses deux adversaires suivants.*
Si je m'en sors, faudra que je pense à m'entraîner tout seul, ce snail gun est loin d'être létal. J'ai eu du bol de me trouver un adversaire crétin.
*Le prochain adversaire se présentait déjà, exhorté par son boss qui lui recommandait la plus grande prudence à son égard. Le ninja semblait avoir comprit la nature du pouvoir de Leuffen, mais rien ne disait que l'homme-rhino avait fait de même... toutefois, obéissant à son boss, l'abruti se mit en garde, attendant l'assaut du jeune homme.
Ce dernier adopta une posture de karatéka, se mettant de biais pour offrir le moins de surface d'attaque et les paumes ouvertes mais gardant toujours ses lames de sang rétractées.
Pas un sourire, pas une parole ne vint défiger le masque martial qui lui tenait à présent lieu de visage : il n'y avait pas lieu de provoquer son adversaire... seuls les idiots se jettent dans la mêlée en poussant des cris de barbare.*
On ne va pas rester comme ça toute la journée... je me demande comment il va réagir si je fait cela.
*Tout en gardant ses deux adversaires à l'œil, Leufen recula lentement d'un pas, puis d'un autre... le but étant de feinter une volonté de fuite et de forcer le rhino à le charger pour lui ouvrir le bide au passage.
Un pas, puis un autre, puis encore un... ce n'était pas compliqué mais les nerfs de Leuffen étaient à fleur de peau, prêts à le faire bondir d'où que vienne une attaque.*
La tranquillité est un bien que l'on ne chéris pas assez.