*Après avoir passé une journée trop chargée pour avoir eu le temps de penser à la nuit précédente, je m'endors rapidement.*
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*Je rouvre les yeux dans un endroit sombre. Je les referme paisiblement, persuadée d'être chez moi. Après quelques secondes, je me relève en sursaut : quelque chose ne va pas. Je n'y vois pas grand-chose. Mais je n'ai pas l'impression d'être dans ma chambre.
Une odeur terreuse me prend les narines. Le sol est granuleux sous mes pieds. Le mur s'effrite sous mes doigts.*
Bon ok, un peu comme dans ma chambre, c'est vrai. Mais...j'aurais été enterrée vivante ?!*Je n'aime pas ça. Je sens un peu la panique monter. Je recule jusqu’à heurter un mur et sursaute à son contact. Je m'y adosse alors et tâche de me calmer. Mes yeux s'habituent peu à peu à l'obscurité, je tourne rapidement la tête de droite à gauche cherchant à me repérer.
Pas de doute possible, je suis bien sous terre. Dans un genre de tunnel. Ça y est je suis claustrophobe. Je me laisse désespérément glisser parterre. J'avais prévu de déprimer. Mais quelque chose d'autre retient mon attention.*
J'ai les mains collantes depuis tout à l'heure, c'est quoi ça encore ?!*Je me mets à les observer avec curiosité. A ma grande surprise il me semble voir un genre de liquide perler directement des pores de ma main. Je crois*
Mais avec la pénombre, je m'imagine des choses sans doute.*La sensation me semble familière.*
Où est ce que j'ai déjà vécu ça...?*Oui c'est ça : il m'était déjà arrivé la même chose la nuit précédente lorsque je me faisais démolir par Leroy, le cheval obscur.*
Donc je serais à Dreamland ? Encore ? L'environnement n'a pourtant rien à voir !*Je regarde à nouveaux mes mains.*
Je viens pas de découvrir mon pouvoir, là du coup ? Bof, on verra ça plus tard.*Motivée par le fait de savoir que j'allais de toute façon me réveiller, je me relève et entreprends d'avancer prudemment dans le tunnel. Mais avant j'observe les alentours et finit par repérer ce que je cherchais : un gros caillou. Ça peut servir pour la défense.
Je le ramasse et me mets en route à l'affût du moindre bruit. C'est un réseau souterrain : il y a forcément une sortie.*