par Myralio » 11 Aoû 2015, 14:04
Petite ellipse narrative.
Myralio avait réfléchi longuement suite à sa rencontre furtive avec Metaknight. Il voulait sauver le royaume qui lui avait donné naissance, oui ... Mais dans quel intérêt ? La journée passait et il se demandait ce qu'il avait à y gagner. Non, plutôt à y perdre. C'était absurde, se disait-il, de risquer sa vie pour un "roi" qui était mort. Selon les informations qu'il avait reçues la nuit précédente, il ne serait pas si mort, mais est-ce que ces informations étaient fondées ? Et quand bien même il avait donné du crédit à ces dires, le risque de devoir s'allier avec un seigneur cauchemar était bien grand !
C'est absurde ...
La journée n'était pas bien productive, mais dans sa tête, Myralio avait bien avancé. Il ne retournerait pas au royaume nourriture. Il n'essaierait pas de s'allier à Metaknight. De toute façon il n'était pas assez puissant pour faire face à des événements le dépassant largement. Il n'essaierait donc pas de sauver le roi déchu mort-vivant.
Mais tout ça, c'était il y a bien longtemps. Tellement que l'homme chocolat avait perdu la notion du temps. Un mois, un an ? En tout cas, bien des choses avaient changé dans ce monde qu'il a occulté. Du temps qu'il passait à Dreamland, il se rendait toujours au même endroit. Une plaine, avec un horizon interminable. De l'herbe courte à perte de vue. Si grande qu'il avait toujours des endroits à voir, à découvrir. Autant dire qu'il s'est passé peu et beaucoup de choses en même temps.
Côté pouvoir, vivre en autarcie lui a permis de se connaître, intérieurement. De s'améliorer, moins. Forcément, quand il ne se passe pas grand chose, il y a aussi peu d'occasion de repousser ses limites.
Et cette nuit-ci, il se retrouvait toujours et encore dans cette même plaine. L'occupation du moment de Myralio, c'était les chevaux. Il avait bien sympathisé avec eux, malgré l'esprit ronchon de certains (mais qui allait d'accord avec le caractère du voyageur). Il se mit à rechercher un troupeau, marchant tranquillement et nonchalamment, comme à son habitude.