[Zone 4] La Gare Perdue

[Pix]

*Ah bravo, Marvan se croit maline à casser le quatrième mur... C'est un bon début de nuit qui commence si même elle commence à tout envoyer péter... Mais où va donc ce groupe.*

-Ouais fin doucement avec les incohérences narratives, parce qu'après tu parles avec ton narrateur.

*Ouais et c'est un peu du vu et du revu sur ce forum. Bravo l'originalité.*

Carrément.

*Remarque ça pourrait être pire, elle pourrait faire le dédoublement de personnalité à la con comme le font la plupart des kikoolols.*

Vrai.

-Hein ? La route ?

*Je m’exécute, histoire qu'on fasse avancer la nuit. J'utilise mon pouvoir et je m'élève dans les airs... Assez haut, parce que je suis badass (j'aime le répéter et je ne le fais pas suffisamment selon mon goût). Une fois en l'air je peux donc observer tout ce qu'il y a autour de moi. Et me rendre compte aisément (car dans la vie, je suis MJ)... Bah que ... Y a rien de particulier.

Je retombe au sol.*

Merde, on se croirait dans Resident Evil.

-Euh... Je vois rien de particulier... Je veux dire. Le lieu est comme d'hab...

*Sentant que j'arriverais pas à me faire comprnedre si je ne me faisais pas plus précis, je rajoute.*

-Je veux dire, je vois pas l'endroit où on a tout chamboulé... Tornade tout ça ... C'est comme s'il s'était rien passé !

*Bon, pour la défense du Royaume, c'étiat loin d'être un lieu vide ou rangé. C'était de base un bordel sans nom, alors la tornade qui chamboule un bordel... Bah ça donne forcément du bordel, difficile de vraiment repérer le lieu précis.

Après on pouvait être trop loin.

J'ai pu ne pas faire très attention.

Ou alors, on est dans Resident Evil (traduction: Il y a eu reboot de la zone).*

-On fait quoi ?

[Marvan]

Hum...

Impossible de voir grand chose d'anormal dans cet environnement déjà bien bordélique. Comment savoir si nous étions arrivés bien plus loin que notre scène de spectacle de la veille, ou si un grand ménage avait été fait pour nous accueillir aujourd'hui? Je réfléchissais une seconde, un peu perplexe. Je ne voyais pas par quel moyen nous pouvions différencier les deux possibilités.

Je finis par hausser une épaule désinvolte, et lancer :

- Bon, autant se mettre en marche. On n'a qu'à prendre une direction au hasard.

Fallait-il se montrer discret, ou au contraire risquer le tout pour le tout et appeler notre patient à tout va? Le problème résidait essentiellement dans la venue de notre monstre locomotive préféré... Cela dit, jusqu'à présent, il ne s'était manifesté que lorsque nos plans contrecarraient les siens, donc son arrivée ne serait pas forcément une mauvaise chose...

Je fis part à Pix de mes réflexions tout en dissociant une à une mes phalanges. Il ne me restait plus que mes paumes de main, ce qui me donnait une allure cartoonesque un peu étrange. J'envoyais mes doigts dans toutes les directions à la recherche de notre homme, espérant accélérer ainsi nos recherches.

[Pix]

*Marvan propose de se mettre en marche dans une direction random. Je hausse les épaules, faute de mieux, on se contentera de ça. Elle propose également de gueuler pour retrouver l'autre tâche. Je lui informe que je suis plutôt en désaccord avec l'idée. Parce qu'à gueuler, on pouvait aussi s'attirer les emmerdes.

Puis, merde, elle peut se dégager ses phalanges, alors autant qu'elle se serve de son pouvoir.

J'avance en silence en faisant attention autour de moi de temps en temps.

Je pense que je ressauterais à intervalle régulier pour faire un peu de repérage. Autant que je me serve également de mon pouvoir n'est ce pas ?*

[Père Castor]

*Les Voyageurs se mettent donc silencieusement en route.

Pour le moment, rien ne vient les attaquer.

Les doigts de Marvan ne croise la route de personne.

Un nouveau bond de Pix n'informera de rien de nouveau. Si ce n'est que vers la droite et sur 20 km, il y avait une sorte de grand bâtiment.

Mais je vous renvoie à la description du lieu... Puisque ce cimetière gigantesque est en fait un hangar gigantissime et qu'au loin, il y a la ville de Métrocité...

Mais voilà, tout ça, c'est loin.

Là vous êtes dans la décharge comme des mauvais.

Et pas de trace du Voyageur permanent. Ni du monstre géant.

C'est ce qu'on appelle un mal pour un bien.*

[Marvan]

- Rien? demandai-je à Pix qui faisait des petits sauts de cabri.

On marchait depuis un petit moment déjà, mais rien ne semblait différer d'un carrefour à l'autre. Tout était toujours aussi vétuste, désert et déprimant. On eut droit aux meilleurs clichés évoquant la décrépitude, comme la porte qui se balance faiblement sur son dernier gond valide, pour finalement s'écraser lourdement à nos pieds. Ou la faible bourrasque qui fait grincer la girouette en forme de coq. Ouaip, même ici, une putain de girouette! Quant à savoir à quoi ça peut bien servir sur une rame de métro, il ne faut pas me demander...

Au bout d'un moment, lassée de ne rien percevoir de plus que des chatouillis bizarres dans mes vingt-huit phalanges dispersées, je me mis à chantonner, pour passer le temps. Mais pas trop fort, hein.

Lalala, hanhan, ouhouhouuuu!

(Oui, je connais toutes les chansons actuelles par cœur).

[Pix]

-Meh... On pourrait toujours aller vers la ville... Mais ça m'étonnerait qu'il y soit allé. Ou alors, on aurait du apparaître là-bas si tu as pensé à lui...

*Une chose me frappe.*

-Car tu as pensé à lui en t'endormant, pas seulement au lieu, non ?

*Je sens que je vais me faire basher. Mais je devais être sûr.*

Après, si le type est toujours coincé sous une rame de métro, je pourrais sauter tout ce que je veux, je le verrais jamais. C'est sur ses doigts que l'on doit compter.

[Marvan]

Je pensais à la ville et devais admettre que j'étais assez curieuse de voir à quoi elle pouvait bien ressembler. Mais quand Pix se permit de douter de moi, j'oubliais aussitôt mes réflexions et affichai une mine effarouchée.

- Non mais quand même! Depuis le temps, je commence à comprendre comment fonctionne Dreamland! lançai-je avec une pose accusatrice. Évidemment que j'ai pensé à LUI et pas à cet endroit POURRI!

Je grommelai un peu histoire de, mais fidèle à moi-même, laissai vite de côté cette petite contrariété. Je me reconcentrai sur mes phalanges, encore peu habituée d'avoir autant d'informations provenant de lieux aussi éloignés. Je poussai un soupir.

N'empêche... J'espère qu'on va vite le retrouver...

[Père Castor]

*Un signal des doigts de Marvan ! Un signal des doigts de Marvan !

On a trouvé un truc qui est bloqué sous des débris !

voilà.*

[Marvan]

Je sursautai, prise de court.

- Ça y est!! glapis-je en me tournant vers Pix et en sautant sur moi-même comme une avant-veille de Noël. J'ai trouvé quelque chose!

Mais je ne sais pas où c'est parce que j'ai envoyé mes phalanges aux quatre coins du Royaume et que le Meujeu m'a rien précisé. Donc je vais juste manifester mon enthousiasme! Et peut-être marcher dans la direction mystère parce-que-par-là-ça-me-semble-très-bien. Voilà.

[Pix]

*Je sursaute quand Marvan sursaute et m'indique qu'elle a trouvé quelque chose. Si elle a trouvé quelque chose, elle a certainement trouvé le Voyageur permanent. Ses phalanges étaient assez douées pour retrouver des trucs.*

-Cool, c'est par où ?

[Père Castor]

*Si je ne l'avais pas franchement indiqué pour aller plus vite. Il est évidemment que Marvan connait la direction des phalanges qui avaient trouvé quelque chose.

C'est par là.*

[Marvan]

- Ben, c'est par là.

C'est le Meujeu qui l'a dit.

[Pix]

-Ok.

*Si le MJ le dit.*

[Père Castor]

*Ils arrivent au niveau du Voyageur enfermé sous les décombres.*

-Hein ? Y a quelqu'un ?

*La voix provient de décombre de trains effondrés. Il avait du les entendre arriver.*

[Marvan]

Je me tournai vers Pix, puis chuchotai :

- Tu penses qu'il faut qu'on se fasse passer pour d'autres?

Je jetai un coup d'oeil au tas de décombres d'où provenaient les dernières paroles. On ne distinguait encore personne, et il devait être sacrément enfoui là-dessous pour que sa voix soit autant étouffée. Saurait-il nous reconnaître malgré une telle distance?

- S'il capte que c'est nous, il risque de ne pas être très coopératif...

J'admettais cependant que je voyais mal comment nous pourrions le sortir de là efficacement sans le pouvoir de Pix, et si les débris s'envolaient soudain sous ses yeux, il allait certainement comprendre que nous étions revenus pour lui. Je fis part de mes réflexions à Pix tout en attendant la marche à suivre.