Chapter 1.b
26 Juin 2014, 9h01
#Kira ! Kira !#-"Mhmgmng"# Kira ! Bon sang, Kira réveil toi !#*C'est à ce moment que je me suis pris une baffe et que j'ai cru être réveillé.*
-"Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?" *dis-je, encore mal réveillé*
#On n'a pas le temps, habille toi et suis-moi ! Et surtout grouille-toi !#-"Mec, je te suivrai nulle part si tu me dis pas ce qu'il y a."# Ce qu'il y a ? C'est que des zombies sont en train de défoncer notre porte !#-" Des zombies ? Tu te crois crédible ?"* Ne le croyant pas une seconde, je me suis levé et dirigé vers la fenêtre de ma chambre. Sur la route, il y avait des gens. Enfin, des gens n'est pas très approprié. Mais je crois que tu auras compris de quoi il s'agissait. Des corps décomposés mais qui savent bouger, des morts-vivants. J'ai regardé dans la fenêtre de la maison en face de chez moi pour voir le reflet de ce qu'il se passait devant chez moi. Et j'ai vu ces corps... en train de marteler ma porte.*
-"Merde, comment c'est possible ? Y'a que dans les films ou les jeux-vidéos qu'on voit ça."*J'ai pris le premier jean et le premier t-shirt qui me tombait sous la main et je me suis habillé.*
#Qu'est-ce que j'en sais, viens, dépêche toi !#
-"Attends deux secondes."*J'ai pris le sabre qui était accroché sur mon mur en me disant que j'étais bien heureux de l'avoir acheté. Et nous sommes descendus. J'ai oublié de le préciser, mais c'était mon pote Syte qui m'avait reveillé à 5h30 du matin pour les zombies.*
-"T'es vraiment sûr que tu veux sortir ? Ils sont bien une bonne vingtaine juste devant chez moi, alors t'imagine dans la rue ? Dans le village ? Dans le pays ?!"#Faudra bien qu'on sorte à un moment ou à un autre. On n'a pas un stock de provisions illimité.#-"Ouais, mais on est dans une boulangerie, y'a assez de farine pour tenir un an voire plus à deux. Bon la farine sera plus toute fraîche à la fin mais c'est toujours mieux que rien. Ils seront sûrement partis d'ici là..."*En regardant par la fenêtre, j'ai remarqué que la voiture de mes parents n'étaient pas là, j'espérais vraiment qu'il ne leur était rien arrivé.*
#En farine peut-être mais pas en boisson. Et ils ont l'air de savoir qu'on est là, ils vont pas tarder à rentrer je crois.#-"Comment veux-tu qu'ils sachent que nous sommes là ?"#J'en sais rien, mais je pense qu'on n'a pas vraiment le temps de discuter... Alors tu viens ? Sinon, moi, je pars sans toi !#*Faut croire que c'était convaincant, vu que j'ai décidé de le suivre. On a préparé nos sacs, j'ai pris beaucoup d'eau, un pain, et une boite de médicaments.*
#Tu crois pas que t'en as pris un peu trop là ?#-"Dans les jeux ils arrivent bien à mettre de l'eau, des médocs, des haches, des mitraillettes, des lance-flammes et des tronçonneuses alors bon. Et puis je bois six litres d'eau par jour en temps normal !"*Syte soupira à ce moment là.*
-"C'est bon j'essayais juste de faire de l'humour..."*Juste avant de partir, je me suis souvenu qu'on avait une batte dans un placard, j'ai été la chercher et je l'ai donné à Syte
On est sortit par la porte de derrière, celle qui mène dans le jardin. Comme il y a une grille, il n'aurait pu y avoir de zombie. J'ai détaché Lifac, mon chien pour qu'il puisse courir comme il voulait et on la fait passer par dessus la grille. Là, Syte et moi, on a escaladé la grille et on a atterrit sur les 20 petits centimètres du bord juste avant le petit ruisseau. Mon chien avait sauté par dessus comme s'il avait fait ça tout sa vie, et ce malgré son grand âge. Ensuite Syte et enfin moi. Bien sûr, avec ma chance légendaire, mon pied s'est enfoncé dans de la boue et n'a accepté d'en sortir que si ma chaussure restait coincé dedans.*
-"Et merde."*J'ai ensuite reprit ma chaussure dans la boue pour la remettre à mon pied. Et en me relevant j'ai soupiré : *
-"Heureusement, y'avait pas de zombie ici"*Et comme un malheur n'arrive jamais seul, j'avais tort... Un zombie m'attrapa par le cou et s'apprêtait à me mordre à la manière d'un vampire. Et oui, qui avait dit que les deux ne pouvaient pas se combiner ? Heureusement, Syte a su se servir de la batte que je lui avais donné et il lui a éclaté la tête d'un seul coup. La peur m'avait fait perdre toute la force de mes jambes en même pas une seconde, ce qui fit que me suis retrouvé le cul par terre, terrorisé par l'image que je venais de voir.*
-"Putain de merde, j'ai cru que j'étais fini. Merci."#Pas de quoi, va falloir faire gaffe maintenant."*Le village n'était pas très grand, on est très vite arrivé à l'église. Sur le chemin on n'avait croisé que très peu de zombie dont Syte s'occupa. Il était tellement sérieux, tuer ces anciens vivants ne semblait pas l'ébranler, même un tout petit peu.*
-"Cela me semble une bonne idée. Les croyants ont probablement cherché un peu de réconfort dans cet endroit. J'espère juste qu'on y trouvera des survivants et non pas des sous-vivant."*Bon j'avoue, elle était à chier, mais quand on est en plein Apocalypse, on essaye de se rassurer comme on peut. On est rentré dans l'église et à ce moment là la cloche se mit à sonner. Comme par hasard, ce qui dans les jeux de zombies, quand ça fait du bruit, ils se ramènent tous. On a vite fermer les portes qu'on a bloqué avec tout ce qu'on pouvait. Des planches en bois, le confessionnal, des bancs, vraiment tout. Après ça, j'étais vraiment fatigué, surtout que le confessionnal était loin d'être léger. Je me suis assis sur l'estrade et j'ai sorti de l'eau de mon sac pour en boire.*
-"Je t'avais dit qu'on aurait dû rester chez moi. Comment on va sortir maintenant ?"#Désolé, mais comment aurais-je pu savoir que cette cloche allait sonné ? Toi tu as dit que c'était une bonne idée de venir ici !#-"Ouais, c'est bon, c'est pas le moment de se disputer !"*J'ai jeté un coup d'œil sur la porte qui était sur le point de céder sous les coups des zombies.*
-"Viens, pète ces vitraux avec ta batte, on va sortir par là, je pense qu'ils n'entendront rien avec tout le bruit qu'ils font."*Au moment où j'ai mit ma main sur la fenêtre pour passer, je me suis retrouvé dans un autre monde*.
Chapter 1.c
26 Juin 2014, 10h37
*Cet autre monde était entièrement blanc, on ne pouvait même pas distinguer le sol du plafond, aucune ombre, même pas la mienne. Je n'avais jamais vu un blanc aussi éclatant. Et puis, j'ai entendu une voix derrière moi.*
#Bonjour Kiratsu.#*En me retournant, j'ai vu cet homme âgé, avec un peu de cheveux blancs sur tête partiellement dégarnie. Le dos un peu courbé, mais c'était normal pour un homme de 79 ans. Il ne m'a pas dit son âge, mais je le
savais, vu que c'était Willy, avec son habituel visage souriant.*
-"Willy !"*J'ai couru vers lui pour le serrer dans mes bras, ce que je n'avais plus fait depuis quelques années maintenant.*
-"Qu'est-ce que tu fais là ? Tu es supposé être... enfin... Tu vois. Ou plutôt où sommes-nous ? J'étais pourchassé par des zombies puis tout à coup, je me retrouve ici... oh... ou alors... Est-ce que je suis mort ?"#Qui sait.# *Me répondit-il en souriant avant d'étendre son bras afin de diriger son doigt vers un plateau de jeu de dame pour me demander de sa voix vieillissante : *
#On se fait une partie ?#*J'ai sourit à cette idée, d'affronter une nouvelle fois mon mentor à ce jeu de stratégie, je me suis donc assis en face de lui.*
-"Que fais-tu ici, depuis tout ce temps ?" *dis-je en déplaçant le premier pion.*
#Je m'occupe comme je peux, aujourd'hui, en l'occurrence, je fais une partie de dame avec un ami.#*Après un bon moment, la partie était déjà bien entamée. Willy semblait avoir l'avantage.*
-"Et sinon, tu vas bien ?"#Ca va pas trop mal. Ici, on ne doit plus s'occuper de tous les petits tracas de la vie quotidienne. Il n'y a même plus besoin de manger !# *Dit-il en riant.*
#Cela semble t'inquiéter, de comment je vis ici.# *Reprit-il avec un air plus sérieux. *
-"Oui, je suis peut-être mort, ce qui veut dire que je vais probablement rester le reste de ma conscience ici... Et ça me fait peur." *Dis-je en plaçant un coup qui me permettait de reprendre un peu l'avantage.*
#C'est normal d'avoir peur de quelque chose que l'on ne connaît pas. Mais la mort n'est pas forcément ce qu'elle semble être. Ce n'est pas qu'un cadavre en décomposition ou une âme vagabonde. Toutes les morts sont différentes, certaines personnes meurent de vieillesse ou meurent noyées, d'autres sont tuées sur le champ de bataille tandis que quelques unes se sacrifient. Mais on ne sait rien de comment ils l'ont vécu tant que l'on ne l'a pas vécu soi-même. #*Willy se leva en me tendant la main.*
#Je crois qu'il est temps pour toi, on finira cette partie une autre fois.#-"Comment ça ?" *Lui ai-je demandé en lui serrant la main. Le blanc m'éblouissait de nouveau jusqu'à ce que tout redevienne sombre.*
chapter 1.d
26 Juin 2014, 13h59
#Kira ! Tu fous quoi ? Tu viens ?!#*J'étais debout, je venais de passer la fenêtre l'église. J'étais en train de regarder ma main, je m'étais légèrement coupé avec du verre, rien de bien grave, je ne savais pas depuis combien j'étais resté debout là. Si je me référençais au temps que j'avais passé avec Willy, j'aurais dit une heure voire deux, mais c'était impossible, j'aurais été mangé depuis longtemps, c'est comme si tout ça c'était passé en à peine une seconde.*
-"Ouais, j'arrive."*Je me suis remis à suivre Syte, après quelques maisons, nous étions devant celle d’une amie. Mon frère faisant presque partie de sa famille, connaissait les petits trucs utiles concernant cette maison, et moi étant son frère, je les connaissais aussi. Je savais donc exactement comment rentrer. Je pris donc la clef qui était dans sa cachette habituelle et nous permis de rentrer. Cependant, une chose me choqua. Il n’y avait pas de voitures à l’extérieur, et l’intérieur ne semblait pas en désordre comme il y aurait pu y avoir s’il y avait eu une bagarre entre un humain et un mort-vivant. Bon signe ou mauvais signe, je ne savais pas trop comment le prendre sur le coup.
Je suis monté à l’étage, fouillant les chambres et la salle de bain à la recherche d’une quelconque indice révélant l’endroit où ils seraient partis se cacher. La seule chose que l’on trouva était une fille qui dormait paisiblement dans son lit, comme si rien de tout ce qu’il se passait dehors n’était réel.
Bien que cela me dérangeait de rompre son sommeil, pour sa sécurité, il fallait la réveiller. J’ai donc posé ma main sur sa bouche pour éviter qu’elle ne crie et lui ai fait signe de se taire. *
-”Chhhhhhut”* Syte lui tendit de quoi s’habiller, qu’il avait prit dans son armoire, alors que j’essayais de lui expliquer la situation plus que compliquée. *
-”Tu risques de ne pas me croire, mais là, le monde est… en quelque sorte… envahi par les zombies.”*Un regard étrange se formait sur son visage, et ne sachant pas à quoi m’attendre d’elle, j’ai préféré réagir vite :*
-”Je ne sais pas ce que tu comptes faire, mais avant de crier ou de rire, va voir par la fenêtre si tu ne me crois pas.”*Une fois ses vêtements enfilés, elle se leva pour regarder vers la fenêtre. En voyant ces mort-vivants dehors, prêt à manger n’importe quoi, ou qui, elle se laissa tomber sur son lit, le visage horrifié.*
#Comment tout ça est-il arrivé ?# *Dit-elle au bord des larmes*
#Qu’est-il arrivé aux autres ? Où sont mes parents ?#
-”Je… je ne sais pas… je ne les ai pas vu.”*Je ne pouvais rien dire de plus, premièrement parce que je n’en savais pas plus, mais aussi, parce que quoi que je disais d’autre… ça n’aurait pu que la déprimer.
On lui a laisser le temps de se reprendre un peu avant de la forcer à se lever. On ne pouvait pas rester là, même si on ne savait pas où aller, on devait absolument trouver d’autres personnes. Un groupe de trois jeunes n’avait aucune chance dans un monde dominé par les zombies.
Elle prit donc un petit sac avec de quoi se nourrir. Le sac était beaucoup plus léger que les nôtres étant donné que la fille qui le portait était plus… frêle.
Elle se refusait cependant à prendre quelle qu’arme qu’il soit, elle ne voulait pas voir plus de sang qu’il n’était déjà présent dans les rues.*
* Après toute une journée de marche, de la manière la plus discrète possible, en coupant des têtes de zombie quand l’occasion de présentait, nous nous sommes retrouvés devant une ville qui semblait avoir été mis en quarantaine.
Lorsque nous nous sommes approchés des grilles, qui faisaient environ 15 mètres de haut, des projecteurs de lumière blanche se sont allumés et nous avons été aveuglés un court instant. *
# Qui va là ?#
-” Nous sommes des survivants ! Nous venons d’un petit village paumé, loin à l’est d’ici.”#Avez-vous été mordu ?#-”Non ! Nous avons évité tout contact avec les mort-vivants!
Pouvons-nous entrer ?“.#Négatif, nous avons rendu impossible toute ouverture de la grille.##Et si nous passons par au dessus ?##Si vous y arrivez.#* Soudain, nous entendons qu’un coup de feu a été tiré. Un garde, venait de tuer un zombie qui s’approchait un peu trop de nous. Kalicia se rapprocha de Syre et lui agrippant le bras.
Le bruit du coup de feu en attira d’autres, qui se mirent rapidement à nous encercler.*
-” Grouillez-vous ! Montez ! Syre, faut aider Kalicia à escalader !” * A chaque décimètre monté, on la faisait monter avec nous. Mais c’était long. Et le nombre de zombies grandissant, un sirène d’alarme retentit, provocant l’arrivée d’encore plus de zombies.
Les zombies arrivant voulait faire céder la grille, ils s’accrochaient à celle-ci et la faisait bouger dans tous les sens en espérant nous faire tomber. Kalicia n’était d’ailleurs pas très loin de lâcher.*
#Mais la mort n'est pas forcément ce qu'elle semble être. Ce n'est pas qu'un cadavre en décomposition ou une âme vagabonde.#* La voix de Willy résonnait dans ma tête. *
#Toutes les morts sont différentes, certaines personnes meurent de vieillesse ou meurent noyées, d'autres sont tuées sur le champ de bataille tandis que quelques unes se sacrifient.#-” Occupe toi d’elle.”#Hmmm ?# *J’ai pris une grande inspiration et me suis mis à descendre pour les approcher. Au lieu de secouer la grille, ils se mirent à tendre leurs bras vers moi en espérant m'attraper. Ils étaient encore assez loin du compte, vu la distance qui me séparait encore d’eux. J’ai dégainé mon sabre qui était accroché à mon dos et suis parti sur le côté pour qu’ils me suivent.
Lorsque je me suis senti prêt, j’ai sauté à terre et j’ai tailladé tous les non-morts qui étaient trop près de moi. Mais j’étais encerclé… Ils avaient tous l’air de saliver à l’idée de goûter à ma chair. Mais je ne leur laisserais pas ce plaisir sans me battre. Je m’étais fixé un zombie à abattre dans le tas en face de moi. Lorsque je sentis que le moment était arrivé, je me suis lancé dans sa direction et coupant, découpant et recoupant tous les obstacles qui se mettaient sur mon chemin. Je me fis mordre aux bras, aux jambes, mais je m’en foutais. Je devais abattre ce zombie avant de succomber. Il en revenait de mon honneur. Et surtout, je ne devais pas crier, même sous la douleur, sinon, Syre et Kalicia regarderait très probablement en bas, et je ne pouvais pas les faire voir ça. Je m’approchais du zombie final, et je manquais de force à cause de toute ces morsures, mais je réussis, en me débattant de toute mes forces malgré le nombre de mort-vivants qui goutaient à mon sang, à finalement couper la tête de ma cible en deux. Une fois fait, j’ai laissé les zombies restant faire ce qu’ils voulaient de moi. Me faisant mangé de toute part, sentant mon crâne et n’importe quel autre os s’ouvrir sous les dents des zombies, mais refusant à tout prix de crier.*