par Némo » 20 Mar 2014, 21:02
Le bâtiment commençait à s'effondrer. Ce que je prenais pour une explosion de moyenne envergure devait être un peu plus grosse que ce que je pensais. Quelque chose me disais qu'on était légèrement dans la merde, mais légèrement seulement. Alors que je m'apprêtait a crier un bon vieux "-COURREZ POUR VOS VIES " voilà que Reave, gardant toute sa lucidité, me dit de le suivre et saute par la fenêtre. La scène semblait comme mise au ralentie, sans doute les effets de l'adrénaline.
"-Putain le cinglé...
-Il est sympa ton pote, mais je suis pas en états de faire ça.
-On a pas vraiment le temps d'en discuter."
En effet alors que nous échangions ces quelques mots, l'immeuble s'était mit a formé un angle de 55° avec le sol. Plus vraiment le temps de réfléchir donc, je prend un rapide appuie sur le mur de derrière pour m'aider grimper, vu que le sol formait déjà une jolie pente, et je me propulse pour atteindre la fenêtre, avant de me laissé glisser sur le mur extérieur. Jetant un rapide coup d'oeil derrière moi, je vois que Daaku semble utiliser la même méthode que moi.
"-PARKOUR ! PARKOUR HARDCORE ! PARKOUR MONTPARNASSE !" (A chacun ses gimmick. Montparnasse sisi représente.)
La gravité faisant, son office je me retrouve assez rapidement prêt de la base du bâtiment. Je me redresse difficilement, avant d’arriver vers le sol, les genoux complètement fléchis, en position je fais caca, avant de me détendre d'un seul coup pour m’élancer tel un gracieux crapaud pour essayer d'atterrir un peu plus loin que le point de chute de l'immeuble. La réception est... comment dire... Catastrophique. J'avais pas vraiment pensé qu'on était dans une ville, alors que du coup c'est du béton qui amortirai ma chute Je glisse sur le bitume, m'écorchant les mains, les bras, le menton, le torse, les genoux. Puis peu après m'être étalé comme un glandu voilà qu'un gros poids d'environs 40 kilos vient m'écraser, apparemment Daaku s'était servie de moi pour amortir sa propre chute.
M'enfin voyons les choses du bon côté, j'étais vivant et c'était tout ce qui comptais. Je me contente donc de lever douloureusement mon bras droit, le poing fermé et le pouce tendu vers le ciel. La classe a l'état pur... Bref, je me relèverai plus tard.