
Nom : Rod
Age : 20 ans
Localisation : Caen
Activité : Paumé de la life
Phobie : phobie des fractures
Objet magique : nope
Aime : Se plaindre, la musique
Déteste : Tout.
Surnom : Von Boche
Récapitulatif des nuits
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Depuis quelques nuits, un cauchemard me hante. J'ai peur de rentrer dans le lit, paradoxal vu mon habituelle flemme d'en sortir. Mais ouai, dormir tout en sachant qu'on va vivre un cauchemard et aussi agréable que de boire en sachant qu'on va se vomir dessus et finir la tête dans le caniveau pour que les clodos vous pissent dessus. J'essaye de tricher, de forcer mon esprit à faire de beau rêve en écoutant mon baladeur avant de dormir. Car on sait tous qu'avoir un gros mal rasé qui hurle dans tes oreilles aide à faire de beau rêves. Et je m'endors comme ça, mon casque encore posé sur les oreilles.
J'ouvre les yeux et me retrouve ans une pièce mal éclairée. Il me faut un moment pour que les yeux s'habitue à l'obscurité avant que je ne remarque une sorte de nabot aux oreilles pointues me regarder. Vicieusement. Finalement, il sort un os de sa poche et commence à le tordre devant moi ! ARG ! NON ! Ma seule faiblesse !
Je me recroqueville, me couvre les oreilles et ferme les yeux. Pourtant j'entend malgré tout le clac caractéristique d'un os qui cède sous la pression et ne peux empêcher mon corps de vibrer de dégout. Nan, vraiment. C'est juste immonde. Autant je fais craquer toutes mes articulations et ça me fait rien, mais quand ça pète vraiment, beeeuuuharr...
Quand je me décide enfin à bouger pour voir si ce foutu nabot est encore là afin de faire rencontrer mon pieds et ses fesses (en tout bien tout honneur), je constate qu'il n'y a plus personne. La porte par laquelle il dut s'enfuir est resté ouverte. Je m'en approche et constate deux choses : Premèrement, c'est haut. Je suis sur une sorte de colline. Deuxièmement, cette colline est constituée d'ossements.
Bon, comme je suis pas la moitié d'un gland (c'est discutable m'enfin), j'ai compris que descendre serait une épreuve que je ne saurai surmonter. Ou surdescendre. Parce que marcher sur des os et les entendre craquer sous mon poids, euh ça me tente moyen. Donc je fais demi-tour. J'ai décidé, dans ma grande bravoure, de rester où je suis et de chouiner misérablement. Enfin, j'aurai bien voulu, mais je suis projeté à l'exterieur par un... gant de boxe gigantesque, avec à peine le temps de me protéger.
Evidemment, j'atteris dans le tas d'os, oh joie. C'est presque une chance finalement, comme ça je ne sais pas quel "crac !" fut celui de mon poignet. Mais il a pété. Et j'ai mal. Et je dégringole. Quand ma chute s'arrête et que je récupère mes sens encore tout confus et dégouté par tout ce qui vient de casser, je regarde mon poignet et constate qu'on peut faire un Z avec. Plus que la douleur, c'est la vision du zig-zag qui me fait hurler.
Je suis mortifié. Incapable de bouger, incapable même de penser. Autour, j'en vois d'autre qui comme moi sont baladé dans les airs par des pièges. Comme si cet endroit était spécialement conçu pour nous briser les os.
Plus loin, je remarque du coin de l'oeil un équidé squelettique plutôt immonde, dans l'ensemble. Je le sais, il va me foncer dessus. Mais je reste là, transi de peur et de dégout. Mon esprit est vide, mes muscles sont flasques.
Tout à coup, sans que je comprenne pourquoi, une musique se met à jouer dans mon crâne. On dit que la musique élève l'esprit, moi elle me l'a rendue en chassant les incessants échos des os que j'ai entendu se briser.
Ouai, j'avais enfin les idée au clair : j'étais foutu. Vu comme ça, ça ressemble à un clarté dont on pourrait se passer. Mais bon. Foutu pour foutu, autant partir avec style.
L'animal et moi nous façons avant de nous foncez dessus. Ce serait une scène parfaite si je n'avais pas un point de côté bien relou au bout de dix mètres. Ça gache.
Un autre truc qui gache, c'est que je suis droitier or mon poignet droit est foutu. Et je suis un gaucher incapable. Donc je fonce à la barbare.
Et lorsque je suis censé me fracasser dessus et n'être plus qu'un tas de chair sanguinolente, je passe à travers la créature. Je la brise comme si elle n'était qu'une infime épaisseur de verre. Pas solide ces bestioles là dis-donc. Surpris, je me ramasse la tronche par terre. C'est alors qu'arrive l'instant I, l'instant où soudainement, je me demande... Mais au fait, où suis-je ? Qu'est ce que je fous là ? Et la musique que j'entend, c'est celle de mon baladeur que j'écoutais... avant de dormir ?
WTF ?!