Le Grand Marais

[Père Castor]

Le Grands marais

"Le grand marais, c'est comme un marais, mais en vachement plus grand ... et puant."
Le Voyageur Obvious

Le grand marais fut autrefois un royaume d'une certaine envergure : Vassal de Démonia, alors à l'apogée de sa puissance, le Royaume était dirigé par un seigneur de cauchemar, il n'était pas particulièrement puissant ni étendu, mais était respecté parmi les royaumes cauchemardesques de Dreamland. Malheureusement avec le temps et la chute de l'empire démoniaque, la puissance du Royaume s'est étiolé. C'est la mort du dernier Seigneur Cauchemar qui porta le coup fatal au Royaume qui n'est plus aujourd'hui l'ombre ... Ou plutôt la brume de ce qu'il était auparavant.

Situé à la lisière de la troisième Zone , le grand marais est un endroit qui reste dangereux, ce qui se vérifie amplement à mesure qu'on y pénètre. On raconte que cet ancien Royaume était principalement constitué d'Araignée, c'est dire si ce coin est pas franchement jojo. Composé de marais, marécages et autres tourbières, le Grand Marais possède une végétation particulière, une odeur peu engageante et on y entend des bruits rigolos comme "blopblopblop" , "splut splutch sprotch" ,"shruplfleugleupfleplfeplfu" ou encore "aaarg je m'enfonce"

Il y fait sombre, il y fait moche et en plus y a des créatures bizarres qui y trainent (notamment des araignées, vous le dîtes si je suis trop insistant ?). Si la flore est déjà étrange en soit, la faune qui s'y est développée n'a pas fini de vous surprendre, dans le bon comme dans le mauvais sens du terme.... Au centre du marais vous pourrez également trouver un village abandonné en bordure d'une grande étendue d'eau . Enfin on dit qu'il est ancien parce qu'on a vu personne en sortir et personne n'a voulu y aller. Mais au travers de la brume infinie du Royaume, il peut arriver qu'on perçoive des lumières en provenance du village.

[Atiscomin]

At' s'endort tranquillement ce soir. Enfin fini avec ces bord** de pu**** de salo****** d'évals pratiques de m****.

Être dentiste a intérêt à être génial...

C'est le sourire de satisfaction du travail bien fait aux lèvres qu'il sombre doucement...

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Et il ouvre les yeux dans la brume. Sous ses pieds c'est moche, gluant, désagréable... De la vase.

C'est crade ici bordel!

L'air ambiant est chargé d'humidité, c'est étouffant et pesant, le Hurleur ne se sentait pas le bienvenu ici et pour une première impression c'était limite. Il a directement envie de s'en aller d'ici, mais ça n'est pas une mince affaire. Déjà, il fallait commencer à bouger, faire le premier pas. Avec la consistance du sol, autant marcher sur un champ de mines en guimauve!

Parce que oui, vu comme l'endroit a l'air accueillant, cela n'étonnerait point le Voyageur que quelque abomination hante les tréfonds de cette eau verte et noire.

At' commence donc à progresser, prudemment, lentement. Il cherche à tout instant la menace et surtout un sol ferme à fouler.

[Père Castor]

*Atiscomin n'a guère le temps de progresser, car voilà qu'à peine fut-il un pas, il put voir le même bandit manchot que la veille qui attendait gentiment qu'on vienne tirer sur la poignée.*

[Atiscomin]

Revoilà son ami d'une nuit, le bandit-manchot! At' n'attend pas plus et tire sur la poignée, qu'il en sorte un cygne à nouveau, au moins il servira d'appât pour les présumés prédateurs de l'endroit.

[Père Castor]

*Les chiffres défilent. Un 8 tombe. Puis un autre, puis un dernier. Le bandit manchot éclate dans un nuage de fumée. Atis a un mouvement de recul quand il voit le Cygne se jeter sur lui en émergeant de la fumée.

Il n'avait rien oublié.*

[Atiscomin]

Putain d'saloperie!

Furent ses seules pensées en revoyant le volatile fondre sur lui tel le beurre sur la poêle. L'image n'est pas tant un euphémisme, puisqu'At' réplique par réflexe avec un Cri pour éclater le cygne contre l'arbre pourri le plus proche. Puis il profita de ce que le cygne soit sonné pour l'attraper par le cou, juste sous la tête histoire de ne pas se faire pincer. Et il lui asséna un coup sur le haut de la caboche, qu'il se tienne tranquille.

Il n'allait pas l'emmerder deux fois comme ça, non mais!

Voilà, j'ai ma diversion à sale bêtes. Ça peut en attirer, mais ça peut aussi en occuper, alors tant mieux.

[Père Castor]

*Le Cygne fut complètement sans défense contre la puissance d'Atiscomin. Il vola contre un arbre et fut assommé avant même de pouvoir faire la moindre attaque...

Atiscomin était maintenant tranquille et seul.

... Ou paaaaaaas.

Il sentait un truc sur sa jambe.*

[Atiscomin]

At', à peine avait-il eu le temps de choper le cygne par le cou, sentit quelque chose contre son mollet.

Il ne poussa pas de cri, il se contenta de lever la jambe brusquement et de tourne la tête pour voir ce qu'il s'y trouvait. Bon, il se trouve dans un marais, donc les probabilités vont vers une sangsue, si c'est ça il crie dessus pour l'enlever et le tour est joué. Sinon, ben après avoir levé sa jambe, il court se percher sur un arbre sortant de la vase, gêné dans ses mouvements par l'eau lui arrivant aux genoux. Et une fois cela fait, il scrutera les profondeurs, à l'affut.

Bref on gère la menace si il y en a une, et on reste vigilant si il n'y en a pas d'évidente et directe.

[HRP: J'aime pas faire des "si" dans un post, mais je n'ai pas trouvé comment m'exprimer différemment. Désolé.]

[Père Castor]

*Une liane était en train de s'enrouler gentiment mais sûrement à ses jambes. Le cri d'Atis ne le libère pas et la liane progresse.*

[Atiscomin]

Donc At' voit la liane s'enrouler autour de sa jambe, heureusement c'est lentement mais elle s'accroche la fifille! Il fait vibrer sa main gauche et envoie un coup du tranchant de la main dans la plante. Normalement, cette technique n'est pas faite pour couper. Non, c'est simplement le seul moyen pour le Hurleur de renforcer ses coups, car il doutait que la chose se délierait assez facilement pour que ça soit fait à la main. Et puis au-delà de cette réflexion un peu longue pour une situation de combat, c'est assez stressant d'avoir une plante qui vous aguiche, donc on la repousse de toutes ses forces.

[Père Castor]

*Atiscomin frappe la plante. Cette dernière tressaillit et se rétracte complètement. Le hic, c'était que la propagation de l'onde avait atteint sa jambe.

C'malin, il se fait mal tout seul.

En attendant, ça gigote sévère sous ses pieds, il serait bon de ne pas s'éterniser.*

[Atiscomin]

La liane se rétracte, voilà un bon point. Mais là une douleur est née dans sa rotule et ça c'est pas bon, car At' sait que ça a été provoqué par son propre coup. Il ne la ressent pas trop forte pour le moment, mais il ne connaît pas du tout le genre de sensations que peut provoquer sa propre attaque.

On verra bien comment ça évolue. En attendant, il va falloir bouger fissa.

En effet, ça grouille sous la vase et c'est compliqué d'y voir quoi que ce soit. Le Hurleur n'attend pas plus et commence à courir aussi vite que lui permet l'eau souillée. Il ne sait pas trop où il va, ni ce qu'il cherche, en tout cas pour le moment. Il veut surtout échapper aux prédateurs, le reste viendra après. Il se rend compte qu'il a laissé le cygne sur place dans la manoeuvre, sûrement cela fera-t-il diversion si les bêtes des environs sont carnivores.

Après avoir parcouru une distance respectable pour se mettre relativement à l'abri, il sort de l'eau en montant sur une vieille souche et se met à réfléchir à la suite des évènements.

Bon... Là tu es en terrain hostile c'est clair et net. Le Royaume n'a pas l'air engageant et je n'ai même pas envie de savoir ce qui se trouvait au bout de cette liane. Enfin, sauf si je peux le tuer remarque...

Bref, ça m'étonnerait de trouver un village ou une autre forme de vie en société dans cet endroit, ce qui veut dire que je suis parti pour une nuit en mode Bear Grylls.

Il regarde plus attentivement les alentours.

Du brouillard... Dur de voir loin comme ça. Et l'eau est assez haute. Je vais prendre un bon morceau de branche pour me faire un bâton, ça m'aidera à percevoir ce qu'il y a sous l'eau et ça peut toujours m'aider en cas de pépin. Ensuite... Le plus tranquille ça serait de rester dans le coin à l'affut, mais bon, aucun intérêt. Si c'est pour être une proie, autant explorer les environs.

Le bilan ayant été fait, le jeune homme cherche des yeux une branche qui conviendrait. Il en arrache une faisant à peu près la longueur de son bras, assez large pour être prise en main avec aisance. Il repart ensuite dans le Marais, sondant l'eau de son bout de bois comme un aveugle userait de sa canne.

[Père Castor]

*Dans la fuite d'Atis, un cri vient témoigner du fait que le Cygne a servi. Et là, il a du se faire bouffer. Brave Cygne, il aura fait son boulot.

En attendant Atiscomin avait enfin réussi à se mettre à l'abri et à réfléchir pour pouvoir lutter pendant cette difficile nuit en terrain inconnu. Alors qu'il tourne la tête, il voit une espèce de tout petit oiseau tout mimi. Ce dernier vient se poser sur l'épaule d'Atis. Il avait un gros bec mais semblait inoffensif.*

[Atiscomin]

Alors que le crieur progressait dans la région insalubre, un petit oiseau venait se poser sur son épaule. Un compagnon d'infortune? Non, normalement les oiseaux ça a peur des gens. Donc déjà c'est suspect. Mais Atis avait beau être en alerte, il se disait qu'un petit allié en début de nuit aurait été sympatoche.

Ouais, ça puait le traquenard.

Mais bon, on prend le risque. Il trouvait ça cool d'avoir un pitit oiseau sur son épaule. Et de toute façon, si celui-ci commence à faire chier, il le bute...

Mais pour une fois, j'espère ne pas avoir à le faire.

Il n'avait d'ordinaire aucune compassion pour les créatures des rêves ou les bêtes de Dreamland. A contrario il répugnait devoir tuer un Voyageur, pour des raisons qu'il avait maintes fois expliquées et dont il reparlerait sûrement maintes fois encore... Si il survivait assez longtemps. Mais cette fois-ci c'était différent.

Confiant mais toujours méfiant, il continua sa route. Trouver une vie intelligente et non belliqueuse serait une chance inouïe, mais il avait beau espérer, il savait que c'était impossible.

[Père Castor]

*L'oiseau ne disait rien, il s'envolait tantôt, puis revenait sur la tête d'Atis cette fois-ci. Non cet oiseau faisait simplement sa vie sans se faire chier et s'embarasser de l'avis d'Atis (c'est tellement surfait).

Mais voilà, l'oiseau s'envole quand des lianes tombent et décident d'étrangler Atiscomin.

Non parce que bon.

Du coup l'oiseau se pose sur une branche à hauteur de tête d'Atis et il regarde. C'est mieux que le cable.*