[HRP : Ouah, il y a du monde, dans ce royaume xD]
*Un soir. Une nuit, une de plus, à Dreamland. Quand elle rouvrit les yeux, Laurie se retrouva dans une foule assez hétéroclite. Des voyageurs, des rêveurs... et des chats.*
Le marché du Royaume des chats...
*C'était la deuxième fois qu'elle atterrissait dans ce Royaume. La dernière fois, elle avait eu à peine l'occasion de l'entrevoir, avant de se réveiller. Des stands hauts en couleurs jonchaient la place, au milieu d'un brouhaha sans fin. Elle marchait depuis quelques minutes déjà, quand une voix familière l'interpella.*
- Hey Yue ! Content que tu sois venue !*Elle se retourna.*
- Hey, Roxis ! Où sont les autres ? Ils sont là, aussi ?*Oui, cela faisait déjà un an qu'elle vadrouillait dans Dreamland, seule ou avec des membres de son groupe, avec des nuits plus ou moins calmes. Un an... Elle arrivait à peine à y croire. Elle continuait à penser qu'elle serait mieux dans son lit, de temps à autres, surtout que son pouvoir lui donnait des sueurs froides à chaque fois qu'elle l'utilisait... permettant de se sortir de bien des embrouilles, mais d'en envenimer tout autant. Mais elle s'améliorait, c'était certain.*
- Hum.. les autres, je sais pas trop où ils sont...
- Mais peu importe ! Voilà le topo pour cette nuit, on se sépare et on essaye d'acheter deux-trois babioles utiles.. enfin.. moi je vais essayer de me renseigner.. pour savoir un truc... à propos de ça.. j'aurai besoin de toi.. d'accord ?- Euuh, oui si tu veux...*Un an n'avait pas suffit à la rendre totalement à l'aise avec tout cela. Elle était toujours légèrement paumée, à vrai dire, par moment. On ne peut se séparer de sa vraie nature, malheureusement.*
- Vas-y, explique.*Elle écouta le "plan" de Roxis, en demeurant assez sceptique. Elle sentait les ennuis arriver au grand galop... Mais elle acquiesça en soupirant, et tous deux se séparèrent. Elle se balada parmi les échoppes, tout en gardant Roxis dans son champ de vision, et dans la limite du possible, d'audition. Elle s'arrêta devant l'un d'eux, curieuse, mais ne dit rien. Tous ces marchands avaient des sales têtes d'arnaqueurs, elle songea. Elle resta très prudente.*