La chaine de montagne d'Asturac

[Raiden]

*Je serre amicalement la main tendue de cet aimable garçon.*

_Enchanté, je m'appelle Raiden. Loup Voyageur et Contrôleur de la Lumière, enfin...je veux dire de Foudre. On m'a dit que tu venais de découvrir ton pouvoir, félicitations.

[Krasghârn]

En effet... Contrôleur de l'équilibre, apparemment... Mais bon, vivement mon réveil. Deux ou trois somnifères, et je suis reparti en pleine forme pour une nouvelle aventure.

*Il se tourne vers les deux autres voyageurs.*

Dites, vous savez si y'a moyen de choisir dans quelle zone on atterrit quand on s'endort ? Et puis y'a un truc qui me taraude. Vous habitez vous dans votre vie diurne ?

[Père Castor]

-On peut rejoindre des gens qu'on connait en pensant à eux, on peut également rejoindre les lieux déjà visités ... Mais sinon, l'apparition dans tel ou tel Royaume... Ça reste relativement aléatoire.

-Nous vivons en Amérique du Sud.

*Et sinon vous vous réveillez quand vous voulez en fait ... *

[Krasghârn]

En Amérique du sud ? Donc théoriquement, vous parlez soi l'espagnol, soit le portugais, soit un dialecte tribal moins connu, on est d'accord ? Dans la mesure où je ne parle pas un mot de cette langue, vous êtes théoriquement tous les deux des bilingues accomplis. Si c'est pas le cas, on parle quelle langue, ici ?

[Raiden]

[désolé pour le retard, je pense que pour l'instant ça ira]

_Tiens, c'est une bonne question ça ! Est-ce que tout les rêveur, voyageurs, et autres créatures de Dreamland parlent un langage univ...?

*Pouf*

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*je me réveille*

_Fouaah...c'était trop cool. Way of the Light...Haha ! J'vais m'inspirer du Guerrier de Lumière de Final Fantasy I et de plein d'autres choses. Ça promet d'être cool...

*Je regarde le plafond un instant.*

_Ah oui c'est vrai, 'faut que je trouve du boulot...

[Père Castor]

-Nous parlons tous la même langue dans Dreamland, il n y a pas de langue officiel, c'est ainsi.

*Et pouf ! Krasghârn se réveille aussi après cette ultime réponse.*

[Tullia E. Raijer]

Jetant mon sac sur le lit, c'est en poussant un profond soupire de satisfaction que j'allais à la douche. Ce matin je m'étais réveillée avec une étrange sensation de bien être, qui ne m'avait pas quitté de la journée. Et toute celle ci s'est passée à merveille. Malgré les exams qui étaient en vue, mon humeur restait au beau fixe. Cela faisait longtemps.
La soirée se passa de même, sans anicroche. Ma bouffe n'a pas cramé, mon voisin n'a pas fait une de ses fiestas à réveiller tout le quartier, et j'ai même retrouvé un fichier que j'avais perdu depuis des mois.
C'était donc avec beaucoup de bonheur que j'allais me coucher, espérant que les choses allaient continuer ainsi. Et même si cela ne se peut, tant pi ! Au moins j'aurais profité. Je fermais les yeux, soupirant de nouveau. Calme et détendue, je me laissais emporté par le sommeil....

* ~ ~ ~ *

Un paysage montagnard, un grand ciel bleu, et des arbres.... bizarres. Où étais je ? Je regardais aux alentours, voyant avec étonnement que j'étais assise sur un rocher. Je me relevais, posant un regard étonné sur ce qui m'entourait. Cet endroit avait une aura vraiment bizarre, et moi même je me sentais... bizarre. Oui, ce mot seul pouvait résumer la situation. Les choses semblaient réelles, pourtant quelque chose me disait que ce n'était pas la réalité. Je jetais un coup d'oeil à mes habits, et fut encore surprise. Ces vêtements là, j'étais certaine de ne pas les avoir dans mon armoire. Un style décontracté sans être non plus en style week end, je crus reconnaitre la paire de chaussure que j'avais voulu acheter la dernière fois. Pendant quelques secondes je restais interdite devant ces faits, puis soupirais, marmonnant pour moi même en jetant des regards un peu partout.

" Où est ce que je suis ? Un rêve ? Mhh.... "

C'était sûrement ça. Quand les arbres ont des visages et que des cailloux sont en suspens dans l'air, ça ne peut être que ça. Bha, j'allais pas m'en formaliser ! Même si je ne comprenais pas où j'étais ni pourquoi, cela ne valait pas la peine de faire une enquête là dessus. Je n'étais pas de cette humeur.
Je regardais à quelques pas de là ce qui ressemblait à un sentier. Celui ci montait vers la montagne, serpentant sur son flanc pour rejoindre une autre vallée. L'envie de marcher me prit, et c'est d'un bon pas que je me lançais sur ce chemin, ne cessant de jeter des coups d'oeil curieux sur ce qui m'entourait. Plus ça allait, et plus les choses devenaient absurdes. Un buisson m'insulta à un moment parce que je lui avais fait de l'ombre, un animal bizarre qui ressemblait à la fois à un castor et à un lapin me fit tomber en passant entre mes jambes, et un arbre me proposa une partie de croquet, même si je ne voyais pas trop comment je pourrais jouer avec un arbre. Chaque chose bizarre excitait ma curiosité, mais aussi ma méfiance. Je continuais mon chemin, montant un peu plus en altitude et regrettant de ne pas avoir des habits un peu plus chaud. Je finis par m'arrêter à coté du sentier, pour m'asseoir sur un gros rocher et observer la vallée. Je soupirais, encore, me demandant ce que je faisais là. Je restais à regarder dans le vide, perdue dans mes pensés, quand un bruit sec me fit retourner.

" Qui est là ? "

[Père Castor]

*Un homme, assez gros, peu de cheveux sur le ciboulard et une grosse moustache blonde, penché une main tendu vers le bas de son corps, la main ouverte. Qui est ... Comme bloqué dans son mouvement en regardant la demoiselle avec de grands yeux surpris.*

-Euh...

[Tullia E. Raijer]

Je me retournais, pour voir une personne assez... répugnante d'une certaine manière. Il était penché, semblant faire quelque chose de louche. Il me regardait avec de grand yeux, sans bouger, comme prit en plein flagrant délit. Je le regardais pendant quelques secondes avec étonnement, avant de lâcher sur un ton plein de désapprouvement et de dégout.

"Qu'est ce que vous faites, le pervers ? "

Oui, pervers était le meilleur adjectif qui pouvait lui convenir. Il avait l'air louche, en plus d'avoir l'air pervers. Je continuais de le fixer, de plus en plus méfiante. Mais je restais tout de même curieuse, car c'était la première personne ressemblant à un humain que je croisais depuis le début de ce rêve.

[Père Castor]

*Il ne répond pas, son regard s'étant apparemment plongé vers le léger dénivelé au niveau du thorax de la jeune fille.

Oui on peut appeler ça aussi la poitrine n'est ce pas ...

Oui ... Oui ... Les boobz aussi ... Oui.*

[Tullia E. Raijer]

L'homme ne disait rien, fixant son regard sur moi. Enfin, fixant surtout la partie entre mon visage et mon nombril. Cela eut pour effet de me faire rougir, et de me mettre sérieusement en colère. Ayant un tempérament quelque peu impulsif, j'avais bondis de mon rocher pour me précipiter vers lui, et lui décocher un coup de pied latéral en plein dans la mâchoire. Je ne pouvais m'empêcher de lui crier:

" Les yeux c'est plus haut, crétin !! "

L'homme maintenant à terre, je le toisais d'un regard meurtrier, faisant craquer mes doigts tout en souriant de manière sinistre.

" Sincèrement, tu veux mourir sale pervers... Donne moi une seule bonne raison de ne pas te transformer en castrat pour le reste de ta vie..."

[Père Castor]

*L'homme s'écrase au sol en se frottant la joue d'un air douloureux.*

-Aïe...

*Il se tourne de nouveau vers Tullia qui le menace sérieusement en craquant ses poings. Le visage de l'homme se perd dans le vide pendant que ses mains miment un pelotage mammaire avec des petites compressions compulsives des doigts. L'homme prend un sourire bête avec de la bave qui coule.

On dirait qu'il n'a pas eu bien mal et qu'il en a plus rien à foutre de ce qu'elle dit.*

[Tullia E. Raijer]

La mise en garde ne semblait pas avoir suffit. Il lui manquait une case à ce mec ou quoi ? En général ce genre de chose suffisait à les calmer, mais là c'était comme si j'avais simplement ouvert un peu plus le haut de ma chemise ! Vexée et outrée, je sentais la moutarde me monter au nez, et une intense envie de meurtre faire vibrer mes mains.
Je souriais d'une manière tout à fait malfaisante, serrant mes poings.

"Ton voeu secret vient d'être exaucé, pervers. Enjoy ~ .... "

Sans plus attendre, je lui filais un pain dans la mâchoire, puis le saisissais par le col de son habit pour le soulever du mieux que je pouvais. Mon genoux gauche vint se loger avec violence dans ses parties génitales, puis mon coude droit dans son dos. Je le fis basculer par dessus moi pour le projeter contre un arbre, utilisant l'une des prises que j'avais apprise. Je fus légèrement étonnée par l'aisance que j'avais eu à le soulever. Vu sa corpulence, j'aurais du avoir un peu plus de mal. Enfin, peu importait. Je n'en avais pas finis avec lui, que je continuais à le frapper pendant un bout de temps. Je finis par cesser au bout d'un moment, fatiguée et lassée. Je me reculais, l'observant tout en essuyant la sueur sur mon front.

" Et ben, à croire que la graisse rend vraiment résistant aux coups.... Mais d'où tu sors en plus ? "

Maintenant que j'y pensais, je ne voyais pas ce que ce gars faisait dans mon rêve. Cela n'avait aucun sens, je ne l'avais rencontré nul part. Or j'étais sure que l'on ne rêvait que de choses qu'on avait déjà vu, même si ce n'est que très rapidement. Et un gars comme ça, je m'en serais rappelé tout de même !
Je retournais m'asseoir sur mon rocher, haletante, l'observant d'un regard méfiant. Je m'étais bien défoulée je dois l'avouer, et ça avait quelque chose de jouissif. Si mon Maitre m'entendait penser, il me passerait un de ces savons...

[Père Castor]

*L'homme se relève l'air de rien, comme si tous les coups donnés par la demoiselle n'avait pas eu le moindre effet. Comme si il venait de faire une petite balade de santé.*

-Héhé...

*Petit rire inquiétant, l'homme avance tel un zombie, doucement, les mains en avant, en mimant un baiser de ses lèvres.
L'oeil lubrique, il avance inlassablement vers Tullia.*

[Tullia E. Raijer]

Je n'en croyais pas mes yeux. Malgré tout ce que je lui avais fait, il ne semblait avoir reçu aucun dommage. Pourtant, je n'y étais pas allée de main morte! C'était vraiment étrange, et me faisait froid dans le dos. Ce gros lard hideux revenait à la charge, ne semblant qu'en demander plus. Je fronçais des sourcils, me levant. La situation commençait à devenir critique. Certes cela m'avait amusé au début, et bien défoulé, mais là je commençais à ressentir la fatigue (depuis quand on ressent la fatigue dans un rêve ?!). L'idée de ne pouvoir infliger la moindre écorchure ni bleu à cet empoté blessait mon amour propre et mon orgueil. Il semblait qu'avec la manière forte cela ne semblait pas marcher. Que me restait il comme solution, fuir ?

* Ca, jamais de la vie ! *

Je me levais, chassant cette idée saugrenue de ma tête. Fuir devant un tel pervers, c'était hors de question ! Ma fierté et mon honneur me l'interdisaient. Je jetais un regard courroucé vers lui, le laissant m'approcher sans pour autant paraitre plus encline à le laisser faire. Je serrais mes poings, qui étaient rougis par le nombre de coups que j'avais porté. Je l'interpellais, l'agacement et la colère se cachant à peine.

" Toi, tu es vraiment un pervers tenace comme une sangsue ! Mais parfait... "

Ses mains étaient presque sur moi, et c'est en esquivant au dernier moment sur le coté que j'évitais ses bras qui se refermaient comme une cage dans le vide. J'en profitais pour lui donner un coup de coude entre les omoplates, et lui fauchais les jambes. Il tomba par terre, et c'est en le toisant d'un regard noir que je lui criais:

" Je relève ton défi ! Je vais te faire regretter ton attitude obscène et déplacée envers la gente féminine ! "

Je me reculais, me mettant de nouveau en position de combat. Il devait bien avoir une faiblesse, il n'est pas invincible quand même. Enfin, j'espère...