Après une pause digne de celle espaçant les victoires des Bleus à la Coupe du Monde, Mikana se rappelle qu'un forum sur Dreamland existe et qu'elle en fait même partie (
Ah ?). Avec bravoure (
après avoir lâchement envoyer Aguétiel tâter le terrain), elle décide de revenir aussi finement et discrètement qu'une otarie en pleine période de reproduction.
***DANS LES ÉPISODES PRÉCÉDENTS***
Mikana se fait embarquer soudainement dans une affaire louche (phrase qui pourrait résumer sa vie entière, en fait)
Du coup les informations qui parviennent au cerveau de Mikana (qui sort d'une balade tranquille sur des escaliers volants, ne l'oublions pas) sont un peu trop nombreuses, entre le pinceau sur pattes (et qui parle ??), les créatures à ailes bizarres qui la désapent (OH OH ELLES FONT QUOI LES BESTIOLES lÀ ?) et le fait qu'on l'entraîne vers un lieu inconnu
TOUT. VA. TROP. VITE.
- Avant de me foutre à poil, je peux savoir ce que vous me voulez au juste ? Non parce que là ça devient bizarre voire carrément gênant en fait. Pas que je n'ai pas envie d'exposer à tous mon body de déesse grecque mais j'ai pas signé pour ça !
Et donc Mikana commence à essayer de résister (prouver qu'elle existe !) avant de savoir pourquoi on en veut à son corps (yamete kudasai)
Père Castor a écrit:MIKANA
*Le type s'arrête et se retourne.*
-Allons ! On a besoin d'un modèle, le rêveur qui devait poser s'est réveillé et j'ai un artiste sur la touche. Allons on se déshabille et on avance ! Le temps c'est de l'art ! J'ai dis !
Dans cette mise en bouche rapide du soucis (autrement dit : une agression physique à la limite de l'attentat à la pudeur), Mikana n'a pas d'autre choix que trottiner en se faisant à moitié déshabiller parce que, bah parce que Mikana est une grosse victime. Voilà.
Pourtant j'avais pas candidaté pour un casting louche ?Se dit-elle avec pertinence dans une telle situation où n'importe qui d'intelligent aurait, je ne sais pas, résisté ? Crié ? Demandé plus d'explications ?
Mais vu que Mikana est aventurière dans l'âme (
et qu'elle n'a surtout pas le choix) elle finit par arriver (en sous-vêtements) devant une porte où l'homme-pinceau s'arrête.
Quand faut y aller, faut y aller. Respire ma grande, tu as vécu pire ! Comme cette fois où.... Euh.... Enfin voilà. Tu t'es comprise.Et c'est sur ces belles paroles très vivifiantes et encourageantes que Mikana est prête pour l'aventure !