par Raiden » 08 Sep 2014, 18:20
*J'étais dans cette tente...le bruit du dehors était à moitié étouffé, une odeur semblable à celle du tabac me chatouillait le nez, tout autour des bibelots et tissus en tout genre, donnant un mélange de couleurs chaudes et sombres, et au milieu de tout cela : le chat noir, parlant avec un calme presque spirituel, comme s’il avait lu dans mes pensées en me voyant arriver...J'étais dans cette tente...
C'était une bien étrange atmosphère...*
-Je le savais. Je les ai empêché de me voler. Ces derniers en avait après les objets que je t'avais promis. De peur qu'ils soient plus nombreux, je n'ai pu me jeter à leur poursuite et j'ai mis à cœur de protéger mes marchandises.
_...
-Un criminel ne parvient pas à tuer un innocent car quelqu'un s'interpose. Il n'a donc commis aucun crime. Le laisserais-tu pour autant tranquille ?
_...
-Un innocent qui tue quelqu'un par accident, mériterait-il un châtiment pour un banal accident ?
_...
-Les objets promis sont sur la table, je ne t'embêterais pas d'avantage Voyageur. Tu as fais un très bon travail hier. Je te félicite.
_Et quand un ami très cher devient criminel envers vous par accident, que faites-vous ? Vous laissez tranquille la personne ou vous lui infligez un châtiment ?
*Trois secondes de silence. Je m’avance alors vers les objets et les examine un à un. La dague du Royaume Ophidien avait une forme à la fois belle et sinistre qui me faisait penser au Poignard de Vashna dans Loup Solitaire. Je la range à ma ceinture et prends le sablier attaché à une solide chainette, il ressemblait à ce genre de sablier qu’on utilise pour faire des œufs à la coque, mais en plus joliment taillé. Je le mets autour du cou. Mais pendant tout le temps où je fais cela, je continue à parler au chat :*
_Il se trouve que l’un des voleurs était un ami à moi, un filou qui s’amuse à faire ce genre de bêtise. Il ignorait que j’étais venu acheter ici. Du coup je me suis retrouvé entre eux et la garde, ne sachant pas quel camp choisir, pour finalement apprendre que lui et ses copains n’avaient rien pu prendre…
*Une fois tout cela fait et dit, je me retourne vers le chat noir.*
_Alors, je vous le redemande, que feriez-vous dans cette situation ? Vous choisiriez "des deux maux, le moindre" ?