Bibliopolis - La cité du Savoir

[Trolonge]

empoignant le col de son interlocuteur, trolonge força pour l'élever au dessus du sol, avant de reprendre, sur un ton monocorde presque sordide.

-Qui t'a dit que tu pouvais traîner ici?

[Père Castor]

*Trolonge chope le mec et le soulève. Ce dernier pleure.*

-MAIS JE SAIS PAAAAAAAS ! JE VOULAIS UN LIVRE DE RECETTE, J'VOUS JURE QUE JE VOULAIS PAS VOUS DÉRANGER !

*Trolonge se sentait étrangement bien avec ce petit être apeuré entre les mains. Il devenait comme de plus en plus léger entre ses doigts.

C'est sale dis comme ça.*

[Trolonge]

Ainsi donc il s'agissait d'un rêveur, une créature faible, presque inexistante, incapable de réaliser la dimension du monde qui l'entourait. En vérité, trolonge avait l'impression de soulever une fourmi, et ce sentiment de puissance, il ne pouvait que s'en délecter.
Lui qui s'était longtemps contenté d'être un lâche, incapable de protéger ce qui comptait à ses yeux, il avait en cet instant tout le pouvoir dont il avait un jour put rêver.

Mais il y avait un hic.

Le pouvoir que lui apportait cette part sombre de lui même n'était pas un pouvoir bienveillant, destiné à protéger. Non, c'était un pouvoir destiné à prendre, à se servir au détriment des faibles.
Devant cette réalisation, il plaqua sa main gauche sur son visage, n'ayant maintenant plus besoin que d'une main pour tenir élevé le pauvre erre qui avait eut la malchance de croiser son chemin.

- HAHAHHAHAHAHAHA.

Il avait longtemps hésité. Devrait-il vraiment accepter de changer, quitte à devenir mauvais, simplement pour avoir le droit de vivre? La réponse était claire à présent.
Le monde est injuste, les méchants et les gentils, les fort et les faibles, chacun vit selon les mêmes règles, que le mangeur de peur fasse partie de l'une ou l'autre des catégories, son droit à la vie n'en serait pas renié pour autant.
Il plongea son regard dans celui de sa victime, il aurait pu arrêter son baratin, mais l'extase qu'il retirait de la terreur qu'il inspirait continuait à susurrer à son oreille; "ne t'arrêtes pas en si bon chemin."
Il s'agissait d'un rêveur, une fourmi, mais qui pouvait devenir bien plus s'il en venait à vaincre sa peur, et son cauchemar, c'était Trolonge.
Le rictus autrefois feint était devenu véritable, peut-être aurait-il encore une fois le droit de s'amuser, il allait faire de ce garçon un voyageur, voyageur qui ne manquerait pas de transmettre la nouvelle; Il existe un homme plus terrifiant que tous les autres. Voilà un nouvel objectif. Trolonge allait accéder au rang de mythe, et de là, gouverner les royaumes de Dreamland par la terreur. Il ne le savait pas encore, mais il venait de citer là, l'image que l'on se fait d'un seigneur cauchemar.

- Dis-moi... Que devrais-je faire de toi? Quelque chose qui implique de la douleur de préférence.

[Père Castor]

*Le rêveur n'était plus bon à rien. Il chouinait, sourd aux paroles de TRolonge. La terreur du rêveur dopant d'autant plus le Voyageur.*

-Hé !

*Une grosse voix venait de se faire entendre. Un monsieur venait de se diriger vers Trolonge.*

-Vous pourriez faire moins de bruits ? Vous êtes dans une bibliothèque bon sang !

[Trolonge]

Ainsi donc on venait le déranger alors qu'il goûtait à l'extase de la domination.
Ainsi donc une autre fourmi s'était senti la force d'attaquer la botte.
Ainsi donc celle ci écraserait la fourmilière.

- Je vois que certains se prennent pour plus hauts qu'ils ne sont.

Faisait quelques pas vers le contrevenant, toujours son rêveur à bout de bras et ses yeux emplis de démence, trolonge tenta de lui empoigner le crâne.
Le chaos allait sonner, et la crainte voiler le ciel, car mieux vaut encore inspirer l'effroi qu'en être une simple victime, d'autant plus quand ce dernier nous fait sentir tout puissant.

[Père Castor]

*Trolonge s'avance vers le monsieur avec un air de psychopathe, ce dernier ne semblait pas du tout intimidé. Quand Trolonge tente de lui attraper la tête, ce dernier pare en donnant un simple coup de main comme ça hop !*

-Hola ! Tu te calmes de suite ! Ou je te calme !

*Dis le monsieur qui semble mécontent. L'autre chouine toujours. Trolonge était arrivé dans un espace de travail où une dizaine de rêveurs venaient de lever les yeux sur la scène. Il était un peu le centre de l'attention avec l'étrange personnage qui lui tenait tête.*

[Trolonge]

La fourmi avait poussé la botte comme si de rien était. Trolonge pliait silencieusement le cou à 90 degrés, comme un chat devant un objet inconnu. Ce rêveur ne se prenait pas pour de la merde.
Pas que Trolonge soit naturellement plus fort qu'un rêveur baraqué, mais le bagage qui pendait à son bras lui donnait toujours l'impression d'être invincible et invulnérable, et plus l'armoire lui faisant face résisterait, plus il serait jouissif de la voir s'écrouler.
Je priais devant la scène pour que le voyageur résiste à la tentation, qu'il ne cède pas à la violence comme il avait jusque là réussi, mais il y a une raison pour laquelle je parle au passé.
Projetant le garçon qu'il tenait à bout de bras sur celui qui avait osé le défier, il décolla, espérant profiter de l'effet de surprise pour mettre un coup de pied dans la mâchoire de ce dernier, son rictus déjà ridicule ne faisant que s'étendre à l'idée que les gens qui le fixaient pourraient eux aussi, goûter aux affres de la terreur qu'il était capable d'inspirer.

[Père Castor]

*Pris de court, le gaillard voit le jeune rêveur lui arriver sur la tronche en criant. Il est perturbé, il arrive à se protéger mais ne peut rien faire de plus quand le Voyageur vient lui foutre son pied en pleine machoire. Le rêveur tombe sur la table, puis sur une chaise qui se casse et il tombe par terre.

Les rêveurs autours sont inquiet. Rendant la force du Voyageur plus conséquente.*

[Trolonge]

L'armoire s'était effondrée sans difficulté, et bien que ce soit jouissif, cela manquait quelque peu de challenge.
Mais cela ne faisait que confirmer l'impression que se faisait trolonge, il était devenu surpuissant et surhumain.
Et alors que tous les rêveurs présents dans la pièce le fixaient, le voyageur exultait en sautant littéralement à pied joints sur la face de celui qu'il avait terrassé.

Regardez moi! Allez y, prenez peur, découvrez l'effroi que je peux inspirer!

Mais il ne suffisait pas d'en avoir envie pour inspirer la peur, si ce n'était que ça, il n'aurait pas eu tant de mal à en arriver là.

[Père Castor]

*Alors que Trolonge se sentait plus pisser et qu'il avait frappé son adversaire, il se lance sur lui pour l'écraser d'avantage. Le type roule sur le sol, et il se relève. Prêt à en découdre.

La tension est à son comble.*

[Trolonge]

Son gracieux saut n'avait pas eu l'effet escompté, l'armoire s'était relevée, prête à en découdre, et ça ne plaisait pas au mangeur de peur.
Ce dernier traverse d'un seul mouvement la distance qui le sépare de son opposant, et décoche un coup de poing en direction du bide de ce dernier. Si le rêveur tentait de répliquer, trolonge encaisserai en bronchant le moins possible, concentré sur le fait de mettre fin à cette résistance.

[Père Castor]

*Coup de poing dans le ventre pile dans le mille, le rêveur tombe titube vers l'arrière mais réplique avec un coup de poing.*

[Trolonge]

L'attaque avait portée, mais ce n'était pas finit.
Son adversaire répliquant d'un coup de poing, trolonge se laisse tomber en arrière pour essayer de limiter les dégâts.
Il encaissera tant bien que mal et profitera du momentum de la chutte pour tenter un coup de pied en pleine tronche.

[Père Castor]

*Trolonge se laisse tomber en arrière, il se fait mal au dos. En levant sa jambe, il tape dans le bas du ventre du type qui titube vers l'arrière. Le mec se saisit d'une chaise pour éclater Trolonge avec.*

[Nightcat]

Cela faisait longtemps que Nightcat n'avait pas mis les pieds dans une bibliothèque en plein après midi. C'était d'ailleurs bien la première fois qu'elle mettait les pieds dans une bibliothèque de Dreamland en fait. Sympas, comme combo.

Ayant rendez vous le soir même avec Kirby chez Mamie Olma, la demoiselle avait opté pour une sieste de quelques heures, histoire tant de se remettre de son nouvel an que de pointer à Bibliopolis qui était, selon le mag, aux prises avec une créature chelou et casse-pieds. Sa nature de paladine n'avait en effet pu rester insensible à la lecture de l'article et elle avait donc décidé de filer un coup de patte.

Ça tombe bien, elle en a plein, des pattes.

Bon... Et maintenant ?

Elle était dans une sorte de hall. Avisant ce qui devait être la réception, elle se dirigea vers l'être qui s'y tenait et annonça simplement:

- Bonjour. Je viens suite à l'annonce parue dans le mag, sur la bestiole... Où dois-je aller ? Oh, et vous avez des indications ou précisions quelconques ?