[E8]La cité des Chauves-souris

[Père Castor]

RIRI, FIFI, LOULOU

Non, en effet, il n'y a pas de pyjama boy de visible. Croyez bien que vous auriez repéré pareil accoutrement dans le paysage.

Le Krassy a donc tôt fait de venir calmer l'agressivité du Barman en lui tripotant les boules (de nerfs). Ce dernier bougonne un coup pour la forme :

- Ouais, y a même pas deux minutes ! Pas un bonjour, par un merci, pas un merde ! Et qu j'rentre dans ton bar par la porte de service, et que je pars m'enfermer dans les chiottes, et que je consomme même pas ! Non mais qu'est ce que c'est que c'est conneries, hein ? !

[Krasghârn]

-Pas de souci chef ! Tu peux nous mettre une pinte, à mes potes et à moi ? On va s'occuper du fauteur de trouble.

Je ne le lui laisserai le choix d'avoir un avis, toute volonté de contestation étant étouffée sans le moindre effort.

-Les toilettes, c'est par où ?

Nous nous y dirigerions, je suppose ? Je passe en second, histoire de pouvoir neutraliser qui il fallait pour faciliter la tâche à la frontline, mais on verra sur place.

[Père Castor]

NIGHTCAT

*Mark tournera la tête vers Nightcat et ... Haussera des épaules. Il ne dira même pas des nuages et t'annonce clairement la couleur. La nuit va être chiante.

Nightcat pourra se réveiller pour aller dans sa nuit ennuyeuse à mourir.

Mais en vrai, il y aura ptet des trucs fun, al dernière fois, il y a eu une bombe atomique qui a presque tué un Seigneur du feu.*

[Klems]

*Décidément, le pouvoir de Kras est vraiment bien pratique. Il arrive à récupérer des informations assez rapidement en jouant sur l'humeur des gens, c'est impressionnant à voir.

On prit donc la direction des toilettes.*

[Père Castor]

LES TOURISTES

Le tenancier a l'air satisfait quand Krassouille passe commande et commence à leur servir une pinte chacun. D'un geste de la main, il leur désigne un coin du bar menant sur un couloir:

- C'est la première porte à gauche pour les hommes, la première à droite pour les femmes.

Fort de ses informations, nos voyageurs pourront se diriger vers la zone du Pipi Room, où Krass pourra donc noter les boules de présence de trois personnes chez les femmes et de deux chez les hommes. Aucune d'entre elles n'affichent de choses très particulières, mais il note que chez les hommes, ça communique.

J'entends par là que vraisembablement ils ne sont pas chacun devant un urinoir à faire semblant d'ignorer l'existence de son voisin.

Comment procédez vous ?

[Nikko]

Je suivais mes compagnons du regard avant de leur emboîter le pas.

J'avais un mauvais pressentiment.

Mais il fallait bien avancer.

Dans le pire des cas, je pourrait facilement nous permettre de nous enfuir avec mes illusions.

[Krasghârn]

C'est très genré, comme société, quand-même.

Je montre la porte des chiottes des hommes en levant deux doigts, et celle des femmes en en levant trois.

-V'nez avec moi, j'ai un plan.

Checke moi ça, Inyo, moi aussi, j'ai des plans, hein.

Ma pinte à la main, j'ouvrai alors tranquillement la porte des toilettes des hommes, parce que bon, c'est celles dans lesquelles on peut rentrer "de base" sans trop paraître suspect, dirons-nous.

Bref. Je rentre donc pinte à la main, en lâchant mon plus bon rot, suivi d'un "-Messieurs" bafouillé. Oui, comme si j'étais pété. C'bien ça, le but, d'ailleurs, jouer le mec un peu técla qui va faire un tour aux chiottes; rien de choquant.

Déjà, identification de leur espèce, voyageur, créature des rêves ?

Ensuite, deux options :

-soit les types sont en train de faire un truc "normal" (au sens large, s'ils sont en train de se faire une bataille de caca, je considère ça comme normal; est normal tout ce qui n'implique pas des fachos en blanc), auquel cas, bah, j'me recoiffe vitef devant le miroir pour faire genre, puis je ressors.

-soit les types sont des fafs en blanc, ou bien je ressens une (vraie) hostilité : je les freeze instantanément, en espérant qu'il n'y ai pas un troisième larron dont je pouvais pas voir la boule (et donc agir dessus, comme le gars en armure de l'autre fois), avant de prévenir mes collègues.

-Ils sont hostiles.

Bon, le cas échéant, reste à espérer que les gens d'en face soient pas avec eux.

Bref, je m'arrête là, on verra au prochain post.

[Klems]

*Je suivis les gars aux chiottes. Et Kras nous indiqua qu'il fallait le suivre. Il a dû repérer un truc. Il rentra dans les chiottes, rota et salua des hommes. Il avait l'air d'agir comme un mec bien torché. Bon bah je vais me contenter de faire la meme et agir comme je sais si bien le faire quand je suis bourré : ne rien dire, et avancer comme un zombi en tentant de garder mon chemin droit et m'adossant au mur. Je ferai le "petit toutou" qui suit le meneur du groupe sans comprendre ce qui se passe autour de lui. Mais je resterai aux aguets voir comment ça se passe avec les hommes des chiottes.*

[Père Castor]

LE COMMANDO

Entrée donc d'au moins Kras et Klems qui commence par les toilettes des hommes histoire de ne pas s'attirer les foudres de ces dames - et un jeté d'eye liner à la gueule - et vont donc découvrir ce qu'elles contiennent.

Alors c'est bien deux mecs.

Subtilité, y en a un habillé en météor et pas l'autre. Les deux vous regardent entrer : ils étaient bien en train de parler, mais visiblement vous les avez interrompus. Krass notera une courte tension du météor qui se relâchera immédiatement lorsqu'il aura vu la tronche des entrants, mais sorti de là, aucune hostilité ne se dégage d'eux.

Du coup, pour ton plan , c'est 50/50 là. Est-ce que vous faites un pack de groupe, est-ce que vous vous replacez la mèche de manière synchronisé, est-ce qu'on chante sloubi ?

[Krasghârn]

Nous entrâmes donc pour découvrir, en tenue, un soldat météor en tenue, en train de papoter.

-Burp... Messieurs-dames...

Tout en me dirigeant vers le lavabo, je les freezai sur place. Saisissant leurs boules de l'étreinte de mon pouvoir, je coupais tous les filaments d'intention qui désiraient en sortir, méticuleusement. Ils ne seraient là que des statues amorphes, incapables de prendre une quelconque initiative. Facile, j'avais l'habitude, à force.

-Fermez la porte, les gars.

Indiquerais-je à mes compagnons.

Je m'adresserai ensuite aux types, et plus particulièrement au météor.

-On est désolés d'être aussi cavaliers, mais bon. Vous êtes un météor, en uniforme, dans un royaume possédé par des ennemis à vous. On a rien contre vous fondamentalement, mais on aime bien ce Royaume, et il a vu assez de batailles pour le moment. Donc j'vais pas y aller par quatre chemins : vous foutez-quoi ici ?

Tout en parlant, je me déplacerai dans leur dos, afin d'être hors de leur champ de vision et d'intervenir sans problème au besoin. Ah, et aussi, pour leur foutre un coup de pression.

-Toi, en blanc, j'vais te laisser parler. Si tu cries, ou que tu t'avises de te foutre de ma gueule, mon poto ici présent te fera une greffe de visage au marteau.

Je relâcherai alors progressivement les inhibitions sur ses intentions de vocaliser, afin qu'il puisse parler. Si jamais je ressentais une quelconque impulsion un peu trop forte à mon goût, qui indiquerait un début d'idée de volonté de parler plus fort que prévu, je ne lui en laisserai pas le temps, je re-verrouillerai tout, et lui enfoncerai la pointe de mon poignard dans le bulbe rachidien.

C'pas parce que le type est un sac à merde qu'il mérite de souffrir inutilement.

Si la porte est enfoncé par leurs éventuelles collègues d'en face, je ne perds pas le nord, tout en maintenant les gusses sous l'emprise de mon pouvoir, je chope le météor, toujours amorphe, par derrière, en lui foutant le couteau sous la gorge.

[Klems]

*Kras commença directement les hostilités. Je laissai le soin à Nikko de fermer la porter. Puis Krassou mit les choses au clair, déjà en menaçant le mec des Meteors, en annonçant que j'étais un mec aussi violent que le laissait croire mon apparence. Je pris alors mon marteau dans les mains, prêt à frapper à tout instant, la masse en direction du visage du spermatozoïde géant (pour frapper en mode billard dans sa tete). Mais je gardais un regard sans expression, pour signifier que c'était pas personnel, mais que ça me generait pas de le tabasser non plus, un peu en mode habitude.*

[Nikko]

La "discussion" était lancée.

Les 2 mecs étaient étrangement immobile par rapport à ce que Kras venait d'annoncer. Son pouvoir ou autre chose ?

Je me méfiais de la situation et profitais de mon rôle de fermeture de porte pour coller une illusion "En nettoyage." en forme de pancarte sur la porte.

La situation pouvant dégénérer vite, je décidais de profiter de l'imposante carrure de Klems et de l'attention portée sur Kras pour mettre mon masque illusoire en place le temps que le mec en blanc réponde.

Je restais ensuite dans un position neutre, les mains dans les poches de mon hoodie, prêt à dégainer des flashbang à tout va.

[Père Castor]

Les choses vont vite avec l'agence tout risque, qui nous déroule son plan son accroc. Krasgharn entreprend ainsi les "négociations" avec les deux gusses dont il vient d'inhiber la volonté, Klems joue le méchant flic avec un marteau et Nikko gère le backup avec sa petite illusion toute bête mais bien pensée.

Bref, emballé, c'est pesé, y a plus qu'à.

Les deux hommes vous fixent - enfin surtout Klems qui est face à eux - d'un air perplexe. Celui qui n'est pas habillé en météor arrive toutefois à tourner la tête vers krass. Sa volonté semble un poil plus résistante que son camarade, mais pas assez pour ne pas dire la même chose que lui, à savoir :

-Euuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh.

Tant d'éloquence, j'en ai la larme à l'oeil.

Le dialogue de monsieur blanc s'élèvera toutefois de quelques niveaux lorsque Kras relâchera une partie de sa pression.

- Baaaaaaaaaaaah.... Mais je dois pas te dire ça moi......

Le gus n'a pas la motivation pour ne pas répondre, mais n'a pas non plus la motivation de trahir ses ordres. Il est complètement perdu dans sa vie actuellement et, s'il ne ment pas, il ne répond pas vraiment à la question.

[Krasghârn]

Bon, a t'on vraiment du temps à perdre ? Je n'avais pas les moyens de le forcer à parler, mon niveau de manipulation était encore limité à l'inconscient, aux peurs, aux émotions... mais ne me permettait malheureusement pas d'influer directement sur les pensées complexes et raisonnées. Et là, pour le coup, on était pas dans une cave, au calme, où on pourrait faire parler les gusses à l'envi.

Là, ils avaient potentiellement des alliés, pas loin, qui pouvaient intervenir, on ne leur en laissera pas l'occasion. Nous étions dans ces toilettes depuis moins de quinze secondes, et dans une minutes, nous en serions partis, vraisemblablement.

-Bah oui, mais tu vas le faire quand-même.

Je reverrouillai sa volonté de parler, crier, et autre, mais je déverrouillai un autre pan de son inconscient : je fis monter en lui une anxiété sourde, qui emplirait tout son être.

Ses poils se hérisseraient, ses yeux pleureraient, son corps tout entier aurait pour seule envie de s'enfuir. De son thorax à sa gorge, il aurait la sensation qu'un une énorme boule dilaterait sa poitrine en obstruant sa trachée, qu'il ne pouvait plus respirer, les battements de son coeur, hors de contrôle, résonneront dans tout son torse. Ses instincts les plus primitifs lui diront de courir.

Mais il ne bougera pas d'un pouce.

-Ecoute, je compte jusqu'à trois. A trois, je te laisse parler, et tu me dis ce que les météors foutent ici. Tu refuses, tu crèves. Un...

Je maintiendrai donc la terreur durant les deux secondes suivantes.

-Deux...

Durant la dernière seconde, je la ferai redescendre, graduellement, la maintenant à un niveau très faible; une fois stabilisé, je lui rendrai la parole, encore une fois prêt à tout verrouiller s'il déconnait.

-Trois.

Bien-sûr, en faisant tout ça, je maintenais la pression sur l'autre. Après tout, ça ne faisait que 20 secondes, j'avais géré des gens bien plus longtemps que ça, à l'époque.

Bref, j'aviserai sur mes actions au prochain post, mais je maintiens le fait que, si ça pète la porte, je prends mon otage, comme au post précédent.

[Père Castor]

Krassy décide de modifier légèrement sa méthode en instillant de la peur dans l'esprit du Météor.
Ça marche tellement bien qu'entre l'indécision et l'angoisse, ledit Météor fond en larmes, avec la morve qui coule et tout le tralala. Krass n'en est donc qu'à deux et demi que le voyageur craque et répond donc d'une voix plaintive*

- Mais on fait que se renseigneeeeeeer sur les épéistes euuuuuuuuuuuuuuuuuh !

Et paf il repleure.