Démonia - Le Royaume des démons Kasskouilles

[Père Castor]

* En réponse au tapotis, Nod constate que la lourde dalle de pierre est parcourue d'une vibration brève. Le temps de comprendre, la voilà qui remue à nouveau, comme si quelqu'un essayer de la faire glisser sur le côté. Plus qu'essayer d'ailleurs : ses efforts fonctionnent puisqu'une ouverture commence à se former sur la gauche et que des doigts verdâtres viennent d'apparaitre/

Du trou monte un gémissement guttural à faire froid dans le dos.

[Nod]

*Nod fit un pas un léger arrière a la vue des doigts verdâtres mais intrigué il resta toutefois non loin pour en découvrir un peu plus.
Cependant, n’étant pas inconscient, il regarda brièvement aux alentours pour identifier une voie de secours pour fuir au besoin et se baissa pour ramasser une tige en acier, qui jadis avait dû servir d’ornement à une des tombes aux alentours.*

bon c'est putain de flippant mais ca va; sortie de secours : check
truc pour se défendre : check
si ca part en couille ca devrait aller

*disa t'il dans sa tête en fixant fermement les doigts qui décalait centimètres par centimètres l'énorme dalle

Il demanda ensuite ceci a Baasu : *

T’es censé être du coin toi tu sais lui parler ou même aller voir ce que c’est ce truc ? si t’as la flemme de bouger j’te lance dedans y’a pas de soucis.

[Père Castor]

* Nod a l'embarras du choix pour fuir : le cimetière est ouvert au tout venant et ses grilles sont assez basses. Concrètement, à moins de se viander sur le pic qui orne chacun des barreaux, il devrait pouvoir sauter par dessus sans difficultés.

Il se récupère l'arme de son choix - il a également l'embarras du choix sur les trucs qui trainent, moins sur la solidité - et apostrophe son invocation. Baasu a un haussement d'épaules quand on lui demande s'il y a moyen de communiquer avec le zombie qui commence à passer la tête dans l'ouverture, mais semble déjà plus alerte quand on se propose de la jeter corps et âme dessus. Elle reproduit même le geste de lancer, c'est dire.

Quant au Zombie, son torse est également en train d'apparaitre dans l'ouverture. Objectivement, ce corps a eu des jours meilleurs, mais il reste assez complet. Certes il manque un oeil, de la peau ici et là et on voit ses côtes à gauche mais sinon, c'est pas trop mal.

Ah et puis il dit :*

-Uuuuuurh !

* Voilà*

[Nod]

*Nod voyant baasu mimer a son tour un lancer, récupéra Baasu dans ses mains, la positionna dans le creux de sa paume, se plaça tel un numéro 1 au baseball (le lanceur pour les ignares).
Et envoya Baasu directement sur la pierre tombale au plus près de la chose en décomposition*

Va falloir se faire confiance elle et moi

Bon je ne sais pas ce que tu peux faire mais débrouille toi comme tu veux, j’suis en back-up si jamais !
Fais tes trucs je te suis, toi et moi on fait qu’un maintenant.

*Dit il en se préparant a un potentiel affrontement serrant fermement la barre en fonte préalablement récupérée et se visualisant la scène.*

1 l’individu est catégorisé comme menace
2 je bouge aussitôt pour l’empaler et le bloquer, le buste sorti du tombeau
3 dans le même élan, l’aillant immobilisé, je continue ma course pour lui éclater le crane et lui briser la nuque avec un grosse semelle dans sa gueule de putride.

[Père Castor]

* La stratégie de "Yeet the Baasu" étant validée par l'ensemble des participants à l'exception notable du zombie, Nod peut donc s'emparer du projectile pour la jeter sur le zombie susdit qui n'est pas encore tout à fait sorti de sa tombe.

Le lancer est joliment réalisé : le petit démon file à toute vitesse vers le zombie.... et disparait à son contact. Pas genre "Pouf, Dispalous, Gélal majax !" plutôt comme si elle était passé à travers mais sans sortir de l'autre côté.

Et il ne se passe rien.
Mais genre rien.
Tellement rien que le zombie s'est d'ailleurs complètement arrêté de bouger. Il fixe d'une regard vitreux et désintéressé le voyageur face à lui, sans faire la moindre tentative supplémentaire pour sortir de sa tombe.*

[Nod]

*Baasu pénétra dans le zombie comme une pierre pénètre un fluide sans résistance ni effort et disparu dans son corps.
Instantanément, l’être nécrosé changea de comportement, il devint amorphe, comme si toute envie propre lui avait été ôté.
Il ne restait qu’un tas de chair amorphe dénué d’intentions et de mouvement.

A la vue de ce changement soudain, Nod comprit que c’était l’œuvre de Baasu.

Prudemment, Nod s’avança et se posa en slavesquat et scruta pendant quelques minutes la chose en face de lui.

Il aurait très bien pu dans cet état lui porter un coup fatal a la nuque a l’aide de la barre de fer qu’il avait encore dans ses mains. Cependant, ôter une vie, quel qu’elle soit, si la sienne n'était pas en danger ne faisait pas partie de son credo.

il le regarda donc droit dans les yeux et lui prononça ces paroles :*

Bon écoute, je ne sais pas si tu piges ne serait ce qu’un seul mot de ce que je te baragouine même si je ne veux pas te fumer. J’veux pas trop que tu me poursuives et essayer de dialoguer avec toi a mené a rien, donc désolé si tu n’étais pas méchant mais…

*Nod se releva, poussa la pierre tombale de façon à bloquer au niveau du buste le zombie, lui déboita les deux épaules et lui lia les mains derrières son dos avec une partie de la manche de son t-shirt qu’il déchira pour en faire un lien.

Une fois le travail fait, Nod recula et contempla son œuvre puis vérifia que dans cette position-là. Même avec toute la volonté du monde, il lui serait, pour le zombie, ardu et chronophage de s’extirper de cette position.

Se retournant pour s’en aller il hurla :

Baasu ! On a terminé !

[Père Castor]

* Je ne ferai pas l'offense à notre bon Nod de lui demander s'il est aussi habillé avec la panoplie Sweat Jogging Adidas pour compléter le tableau. Je note néanmoins qu'on vois les schémas paint faire leur retour en rp. C'est un petit évènement en soi.

Bref, après un moment de flottement où le zombie fait du rien, le voyageur décide de prendre les choses en main pour bloquer son adversaire sans avoir le tuer. Certains diront que tuer un truc qui est techniquement déjà mort, c'est tout un débat, mais là n'est pas le sujet;

La première étape se passe sans difficulté : Nod peut rabattre sereinement la plaque de marbre sur le zombie pour le coincer à moitié dedans. La seconde, en revanche, présente des difficultés dans la mesure où notre mort-vivant réagit lorsqu'il essaie de le toucher. Son flegme - vraisemblablement provoqué par Baasu - semble en effet ne plus tenir en présence d'un stimulus un peu trop fort et, très concrètement, se faire déboîter les bras, ce n'est pas rien comme expérience.

Une étape sur deux de complétée : à voir sir le voyageur veut s'en tenir là. Il va devoir de toute façon se décider vite, un gémissement est en train de monter d'une autre tombe deux mètres sur sa gauche.*

[Nod]

*A la vue de cela, nod recula, resta immobile et silencieux pendant quelques secondes.
Puis, des paroles se firent entendre après un long et puissant soupir, sortant de sa propre bouche. Regardant au loin dans le ciel agité, il s’exclama.*

Ecoute qu’ils aillent se faire foutre… qu’ils aillent TOUS se faire foutre, jvais l’étriper ce foutu tas de merde.

*Il se mit à marcher opérant un demi-tour en direction du zombie récalcitrant. Il lui assena par la suite 3 coups. Le premier, copie exacte d’un homerun en plein crane, au niveau de l’arcade sourcilière droite, un second au niveau de la maxillaire inferieure et un dernier, en estoc plantant la barre dans la trachée du monstre avant de la faire tourner façon clé a molette une fois bien bloquée dans sa gorge.
Cet étalage de brutalité gratuit, n’avait pour seul but de satisfaire Nod. Il contempla la scène un bref instant, assez pour que tous les détails de cette image de messe noire qui se présentait devant lui s’incrustent en lui. Le cœur de Nod s’apaisa.
Il détourna le regard et fit un signe de croix.*

Baasu revient ! un cadavre c’est bien assez, on se casse.

[Père Castor]

* Contre toute attente, Nod décide que finalement, être pacifique, ce n'est pas son truc.

Le homerun aura un double effet, à savoir décoller la tête du zombie et vraisemblablement expulser Baasu de ce dernier puisque la pauvre réapparait d'un coup là où aurait dû se trouver la tête, dans un bruit de bouchon de champagne qui saute.

Du coup, pour la maxillaire inférieure, c'est pas forcément pratique mais je n'empêcherai pas le voyageur d'aller chercher la tête manquante. Idem pour la trachée, mais s'il veut, il peut faire ça dans sa poitrine ou son bide, c'est pas les moyens de s'arranger qui manquent.

Un fois cet accès de rage passé, notre voyageur va pouvoir reprendre sa route.
A peu près.

En effet, pendant qu'il laissait libre court à ses pulsion, un autre zombi (celui qui gémissait à côté), vient de finir de sortir de sa tombe et se dirige vers lui...*

[Nod]

RAAAAAh rien ne va, tout casse les couilles dans ce bled de merde.. !

Nod, voyant le crane de zombie s’envoler à la suite du premier coup et attentif aux alentours, changea ses plans a la vue d’un autre zombie s’approchant. En effet ayant prévu d’apaiser ses pulsions sur le cadavre devant lui, la satisfaction lui fut enlevé voyant le corps du monstre se démembrer plus facilement que prévue.
Il se tourna, regardant droit dans les yeux, l’autre.

…ca va être.. toi.

S’avança de plus en plus vite vers lui, et planta la barre en pleine trachée. Puis fit une jules césar au zombard, lui perforant sauvagement et sans relâche le corps.
Retombé de la frénésie, Nod se releva, vacillant et haletant.

…Baasu faut vraiment qu’on parte d’ici.

[Père Castor]

*Changement de plan donc pour Nod, qui décide de s'en prendre au voisin qui n'en demandait pas tant. Ça se trouve, il voulait juste lui demander l'heure ou lui taxer une clope mais à la place, il se fait épingler la gueule à coup de morceau de métal.

Le délit de faciès à Dreamland, ça rigole pas.

Une fois les plus grandes scènes de Psychose rejouées - la douche en moins - le zombie est un peu retombé dans sa tombe dans un état proche du steack tartare, ce qui ne l'empêche pas de faire part de sa désapprobation dans un profond râle guttural.*

- Ça va, tu t'amuses bien mon chou ?

* Ça, par contre, c'est pas un zombi.

Derrière lui, assise nonchalamment sur une tombe, se tient une femme tout à fait séduisante et court vêtue, dont les yeux rouges semblent le dévorer du regard avec amusement.*

[Aetos]

*Je m'effondre dans mon lit, vanné par ma journée, et m'endort rapidement.*

**********

*J'ouvre les yeux dans un lit. Autour de moi, la chambre me fait penser à celle de mon rêve précédent tout en étant fort différente. Et surtout plus délabrée. Un volet pend en dehors de ses gonds, le plafond a des trous et la porte de la chambre est manquante. Une sorte de fumée noire stagne au pied du lit. Mais l'impression la plus bizarre que j'ai, c'est que ce rêve paraît vachement réel par rapport à ceux de mes nuits précédentes.*

WTF ? Pourtant, je me rappelle m'être endormi.

*Je me lève, peu sûr d'où je suis, et me dirige vers la fenêtre. Dehors, le ciel a une couleur cendrée et le paysage est désolé. J'aperçois plusieurs bâtisses ainsi qu'un cimetière au loin, tous ayant un état d'endommagement similaire.
Pendant un instant, j'ai l'impression d'être dans un monde postapocalyptique. Impression qui s'envole assez vite en apercevant au loin à ce qui ressemble à des créatures à apparence démoniaque. Je me cache et observe d'un œil inquiet la troupe.*

Est-ce que je suis en enfer ?

*Je continue à les surveiller jusqu'à ce que la troupe disparaisse de ma vue. Un peu rassuré, je me relève et me met à explorer les lieux où je me trouve. Je passe de pièce en pièce mais je ne trouve pas âme qui vive, malgré les quelques traces indiquant que quelqu'un aurait vécu dans la bâtisse.*

Etrange, est-ce que l'occupant aurait fui quelque chose ?

*Je continue à investiguer jusqu'à ce que j'entende un bruit provenant de l'extérieur. Méfiant, j'attrape un pied de chaise qui traîne au sol et m'approche accroupi et avec le plus de discrétion possible de la source. Je jette un coup d'œil par la fenêtre la plus proche et aperçoit deux créatures, qui ressemblent également à des démons, à l'extérieur. Je resserre ma prise sur le pied et tend l'oreille pour écouter leur discussion mais n'en entend que des bribes.*

- ... Voyageur ... Seigneur ...

*Ne comprenant rien à leur charabia, j'essaie de trouver une meilleure position pour les espionner.*

[Père Castor]

*Ce nouveau rêve d'Aetos est décidément bien étrange ! Ce qui l'est encore plus, c'est quand un trou noir s'ouvre au milieu de la pièce et commence à aspirer le pauvre rêveur !*

[Aetos]

Mais quoi ?!

*Et là, c'est le drame. Un trou noir apparaît dans la pièce et je me sens petit à petit aspiré vers lui. Je vois 3 options potentielles :

Petit 1, je m'accroche de toute mes forces au rebord et tente une sortie, quitte à arriver devant les deux démons.
Petit 2, je me laisse tomber dedans.
Petit 3, j'essaie d'atteindre la porte et quitter la pièce.

Après deux secondes, j'opte pour l'option 3. Je lâche le pied de chaise et m'agrippe au rebord. Dès que j'ai retrouvé un semblant d'équilibre, je me précipite vers le prochain rebord et répète mes efforts jusqu'à agripper le chambrant de porte. Je me tire en dehors de la pièce et me repose un instant, éreinté par l'effort.*

Vachement réaliste ce rêve. Je suis épuisé.

*Après avoir repris mon souffle, je continue mon chemin et décide de sortir de la maison, prenant garde de ne pas alerter les deux créatures à l'extérieur. Je cours ensuite le plus loin possible et tente de rentrer dans la maison la plus proche. Une fois cela fait, je l'explore à la recherche d'une arme improvisée.*

Bordel. Je suis où là ?

[Père Castor]

*Sauf que quand "on" constate que Aetos ne rentre pas dans le trou, une grosse main squelettique en sort et le chope par la taille. Il se fait emporter sans rien pouvoir faire. Il glisse dans un tunnel pentu où il voit un feu sombre briller au bout. Finalement, il arrive dans une galerie plus grande par un trou dans le plafond et il tombe au sol le cul par terre. Là, il peut voir un squelette en costume trois pièces consulter un dossier.*

-Hum. Oui, oui. Je vois. Hé bien tu es déjà en retard. Allez, avance, le Seigneur Diablo n'aime pas attendre.