Le lac trouble

[Aetos]

*Nouveau coup d'œil derrière moi et je constate que le caribou est resté bloqué plus loin. Par contre, les biches continuent de se rapprocher, nullement freinées dans leur course par la forêt. Au loin, je peux apercevoir que l'orée de la forêt n'est plus très loin. Mais est-ce que je cours assez vite pour l'atteindre ? Respirant fort, je serre mon moignon contre mon corps afin de libérer mon bras pour m'aider à courir.*

Plus qu'à tenter.

*Je continue à fuir vers la plage jusqu'au moment où je sens qu'il n'y a plus que quelques mètres entre moi et la meneuse. Si j'atteins la plage, j'essaierai de choper une pelle ou autre arme improvisée pour me défendre et me retourne pour frapper la biche en pleine tête. Si je suis encore dans la forêt, je me retournerai et ferai un pas de côté afin de l'éviter. Après l'esquive, j'enchaîne avec un coup de poing drainant dans le flanc afin d'essayer de la mettre KO. Si d'autres biches passent à côté de moi, je donnerai d'autres coups drainants avant de foncer ensuite dans une autre direction, toujours dans l'objectif d'atteindre la plage. J'espère que le changement de direction sera suffisant pour un peu désarçonner les poursuivantes.*

[Père Castor]

*Aetos court vers la plage à toute vitesse. Il parvient à sortir du couvert des bois, mais quand il regarde autour de lui, il ne voit pas de pelles ou quoi que ce soit d'autre d'utile. Ce coin de la plage est désert. Et déjà les biches sortent du bois et commencent à l'entourer pour le pousser vers le rivage.*

[Aetos]

*Je cours aussi vite que possible, évitant autant que possible les branches et les racines avec un seul objectif en tête, arriver sur la plage.*

Aller ! Encore quelques mètres.

*J'émerge finalement du couvert des arbres mais continue à courir quelques mètres dans le sable pour continuer à mettre un peu de distance entre moi et la harde. Alors que je ralentis, je regarde de tous les côtés, cherchant une pelle ou autre ustensile de plage pour me défendre. Derrière moi, les biches sortent également de la forêt et commencent une manœuvre d'encerclement pour me pousser vers l'eau. Je suppose qu'elles avancent lentement comme une meute de loups.*

Mais ?! Je suis où ? Ils sont où les gens ?

*A mon plus grand désespoir, je me retrouve sur un bout de plage désert. Rien à l'horizon, personne pour m'aider, aucun objet à ramasser, nada de chez nada. Sans m'en rendre compte, j'ai dû dériver très fort durant ma fuite. Je me retourne et fait face à cette bande d'affamées qui me coursent depuis un moment. Ma seule option est de m'attaquer à la biche la plus faible pour sortit de l'encerclement puis je devrai me battre jusqu'à ce mort ou réveil s'ensuive.*

Laquelle d'entre vous je vais attaquer ?

*J'observe rapidement la harde, cherchant son point faible tout en reculant à la même vitesse. J'en profite également pour ramasser ce que je peux de sable dans mon poing valide. Si les biches foncent sur moi, je chargerai celle que j'ai repérée plus tôt. Au contact, j'esquiverai sur le côté et frapperai une jambe puis la tête avec mon poing drainant pour l'assommer. Si les biches sont très proches, je leur enverrai le sable dans les yeux pour les aveugler et attaquerai la suivante de la même façon, jambe puis tête. Si ce n'est pas possible, je m'attaquerai en priorité aux jambes pour les rendre moins mobiles.*

[Père Castor]

*Les biches s'approchent lentement d'Aetos. Derrière elles, il peut voir le caribous sortir de la forêt et s'avancer vers lui à son tour.*

-Hé bien, c'était pas glorieux comme vie. Tu vas finir comme les autres Voleurs de Vie de ces dernières années. C'est triste.

[Aetos]

*Tel un seigneur, le caribou émerge également du bois et s'avance vers moi à une allure pépère. Sida me raille sur ma vie qui s'annonce aussi courte et nulle alors que je réfléchis à un nouveau plan. A 1 contre 10, je n'ai aucune chance. Alors qu'à 1 contre 1.*

- Et ! Toi là ! Le gringalet !

*Je pointe mon moignon vers le caribou, faisant courageusement un pas vers le caribou et cherchant le contact visuel. Je lève ensuite la tête tout en gardant le contact avec mes yeux et lance le plus gros cri guttural dont je suis capable. Une fois cela fait, je baisse légèrement la tête de façon à avoir un meilleur aperçu de mes environs et je lui fais le signe comme quoi il est mort en tirant la langue.*

- Allez ... Viens, je t'attends !

*Nouveau cri guttural alors que je me mets en position de combat tout en gardant à l'oeil le cercle de biches, prêt à envoyer du sable et un coup de savate dans les jambes à la première qui s'approche.*

[Père Castor]

*Bon bah.

Les biches se ruent toutes en même temps sur Aetos. Il y en a trop que pour pouvoir agir comme il l'a planifié. Il perd quelques morceaux de chair avant de se réveiller dans son lit sans doute avec quelques sueurs froides.*

[Aetos]

*Ma tentative ayant échoué, les biches se jettent sur moi pour me bouffer. C'est l'heure de la curée et chacune essaye d'avoir son morceau de chair. J'essaye de frapper dans le tas mais la harde est trop grande pour que cela soit efficace.*

Adieu monde cruel.

*Je pense voir ma dernière heure arriver quand j'entends un bruit familier résonner à mes oreilles.*

POOOF

*L'alarme me réveille et j'ouvre les yeux dans mon lit. En sursaut, je regarde mes mains et les parties de mon corps où j'ai été mordu. Tout est là, intact. Comme si ce qui venait de se passer n'était qu'un mauvais rêve. Cela aurait pu être le cas sauf que le souvenir de la douleur est bien trop présent. Je respire un grand coup et me calme. Je coupe l'alarme. Le rêve est fini et il est temps de se lever pour affronter la journée de travail qui s'annonce.*

[Janzo]

POST REVEUR N'4

Une magnifique plage de galets se trouvait devant moi. Avec seul compagnon la solitude et une cane à pêche à coup dans les mains plus une petite glacière bien compacte à mes pieds, ou plutôt à côté car j'étais perché sur un gros rocher à la forme ronde et incroyablement lice.

NIXON !!! VA PAS TROP LOIN !

Plus loin courant dans l'eau telle un jeune zoomeur en train de faire des zoomiz se trouvait mon chien. Nixon. Un petit métissage argentin/staff de 7 ans recueillis au près d'une dame qui allait se faire expulser de chez elle.

*Le chien me regardera quelques instants en secouant son arrière train beaucoup trop exiter par la découverte d'une si grande étendue d'eau. Après une ou deux seconde à me regarder avec se fameux grand sourire que tout les chien ont il se mettra de nouveau à sauter et courir dans tout les sans fessant un max de bruit.*

Mais cela ne me dérangeait pas du tout. Au contraire voir cette petite boule de poil que j'avais récupéré en surpoid, avec trou dans la fourure, des boutons d'acné, qui ne pouvait pas marcher pendant plus d'une 1h aussi joyeux, fit et énergétique me rendait des plus heureux.

Si t'étais aussi coopératif et joyeux quand je te donne une douche se serait vraiment le pied à chaque fois et non pas une inondations h24... gros bébé vas !

*Bien que le comportement et les agissements de Nixon n'aide pas à la pêche cela n'empêchera étonnement pas les poissons de tirer sur ma ligne et de remplir petit à petit ma glacière d'espèce de poissons tout plis étrange les un que les autres y compris se qui ressemblait à un poisson qui n'avait pas de nageoire mais des petits pieds la ou devrait se trouver sa nageoire arrière et des mains pour celles sue les côtés, un autre avec une tête de cheval et puis un dernier complètement transparent.*

Vraiment un rêve paisible et tranquille comme on rêve pas assez souvent.