Pix avait déjà relâché le dénommé Mickaël lorsque je lui murmurai ma menace à l'oreille. Il fit des yeux ronds, tomba en arrière les bras en croix et cria un "Mon Dieu" bien à sa façon. Je le titillais du doigt sur la joue.
"Pouit ! Pouit !"
-Pix ? Ouhouh ! Pix ! Oh ben mince alors... Je crois que j'y suis allée un peu fort pour le coup.
V'là l'autre qui se ramène. Et un "merci de m'avoir aidé", ça t'arracherait la gueule connard ? P'têt ben qu'oui. Il s'empresse de traîner son pote vers la rive. Choppant Pix par les chevilles, je le traîne dans mon sillage pour le ramener sur la terre ferme. Monsieur commence à peine à émerger lorsque j'entends l'autre excité me demander gentiment de hâter mon allure pour lui prêter main forte afin de sauver la vie de son camarade.
Et mon cul c'est pas du poulet ! Pour preuve, je ne picore pas de maïs par le rectum ! ......... Ceci dit, même si nous étions très loin de devenir amis, il valait mieux s'assurer de ne pas devenir son ennemi.
-Ouais, ouais, ça va, on arrive. Il pèse son poids l'aut' !
Je traînais Pix sur la rive avant de rejoindre celui que j'ignorais s'appeler Acmé.
-Putain, j'espère que ton pote n'est allergique au venin des hyménoptères, s'il nous fait un choc anaphylactique, on est mal barré, dis-je en avisant la gueule boursoufflée du comateux. Mais quelle idée de se trimballer avec des sangles de cuir.... demandai-je d'un ton plus sérieux.
Je les lui retirai puis vérifiai sa respiration puis son coeur. Eh merdeuh. Je superposais mes mains en refermant les doigts, les posant sur sa poitrine à l'emplacement du cœur et commençais à appuyer de manière rythmique.
-Ok, ton pote ne respire plus. Écoute-moi bien. Je suis en train de lui faire un massage cardiaque, à mon signal pince son nez et souffle-lui de l'air dans la bouche. Le but de l'opération est de faire redémarrer le cœur et de continuer à oxygéner l'organisme, plus particulièrement le cerveau. Sans oxygène, le cerveau n'est qu'un cerneau de noix de taille impressionnante, et le reste l'équivalent d'un légume. Je te dis ça pour te convaincre d'embrasser ton pote. Des questions ? Pas le temps pour les questions. SOUFFLE MAINTENANT !
Heureusement qu'il n'avait pas été piqué à la gorge sinon la situation aurait pu être pire.
"Pouit ! Pouit !"
-Pix ? Ouhouh ! Pix ! Oh ben mince alors... Je crois que j'y suis allée un peu fort pour le coup.
V'là l'autre qui se ramène. Et un "merci de m'avoir aidé", ça t'arracherait la gueule connard ? P'têt ben qu'oui. Il s'empresse de traîner son pote vers la rive. Choppant Pix par les chevilles, je le traîne dans mon sillage pour le ramener sur la terre ferme. Monsieur commence à peine à émerger lorsque j'entends l'autre excité me demander gentiment de hâter mon allure pour lui prêter main forte afin de sauver la vie de son camarade.
Et mon cul c'est pas du poulet ! Pour preuve, je ne picore pas de maïs par le rectum ! ......... Ceci dit, même si nous étions très loin de devenir amis, il valait mieux s'assurer de ne pas devenir son ennemi.
-Ouais, ouais, ça va, on arrive. Il pèse son poids l'aut' !
Je traînais Pix sur la rive avant de rejoindre celui que j'ignorais s'appeler Acmé.
-Putain, j'espère que ton pote n'est allergique au venin des hyménoptères, s'il nous fait un choc anaphylactique, on est mal barré, dis-je en avisant la gueule boursoufflée du comateux. Mais quelle idée de se trimballer avec des sangles de cuir.... demandai-je d'un ton plus sérieux.
Je les lui retirai puis vérifiai sa respiration puis son coeur. Eh merdeuh. Je superposais mes mains en refermant les doigts, les posant sur sa poitrine à l'emplacement du cœur et commençais à appuyer de manière rythmique.
-Ok, ton pote ne respire plus. Écoute-moi bien. Je suis en train de lui faire un massage cardiaque, à mon signal pince son nez et souffle-lui de l'air dans la bouche. Le but de l'opération est de faire redémarrer le cœur et de continuer à oxygéner l'organisme, plus particulièrement le cerveau. Sans oxygène, le cerveau n'est qu'un cerneau de noix de taille impressionnante, et le reste l'équivalent d'un légume. Je te dis ça pour te convaincre d'embrasser ton pote. Des questions ? Pas le temps pour les questions. SOUFFLE MAINTENANT !
Heureusement qu'il n'avait pas été piqué à la gorge sinon la situation aurait pu être pire.