Sans surprise, la conversation allait tourner court au profit de l'action. Rod avait essayé de faire durer, de changer de sujet... sans succès. Bon, empiler les dégradations n'était peut-être pas forcément l'idée du siècle mais c'est pas comme si la politesse aurait changé quoi que ce soit au final. Au moins, il leur avait donné un pretexte un peu moins bidon pour que ces trois zozos lui pètent la gueule. En parlant d'eux, Rod est encerclé et dos au mur. Pas la situation la plus avantageuse en bataille. Sauf si on est un rat, il paraît. Mais bon.
-Chiotte... soupire-t-il.
La confrontation étant à priori inévitable ("fuck shit couille merdouille", soit pensé en passant), Rod a au moins avant le premier assaut le temps d'améliorer ses chances. Il balance ses coude de toutes ses forces sur le mur contre lequel il est adossé, créant ainsi une issue que ses trois assaillants seraient obligé de prendre. Ainsi, Rod n'avait plus personne dans son dos.
Il se retrouve alors dans ce qui ressemble a un immeuble résidentiel plutôt crade, humide, avec le papier peint vieillot qui dégouline des murs. Ouh, c'est aguichant. Peu importe, car Rod traverse le décor sans y faire attention. Car se battre, c'est l'ultime recours. En effet, la première chose à faire, c'est de ruser.
C'est à dire profiter de la surprise et de la fumée pour courir très vite et très loin.