par Esfylion » 01 Nov 2010, 23:34
#Il me semble que j'ai fait un drôle de rêve la nuit précédente aussi. Il y avait un jardin... un chat... une porte. Derrière la porte, l'inconnu, l'imprévu total. Je devais me décider, et vite. Rester figée mais en sécurité dans le jardin, ou me lancer dans l'inconnu pour toujours. J'ai sauté par-dessus ma peur de l'inconnu, et j'ai... atterri ici ?!#
*Pendant qu'ils couraient, Esfylion eu beau s'accrocher il ne comprit pas la moitié de ce que Laurie expliqua.*
Hum, d'après le peu que j'ai saisis, son histoire ressemble à la mienne. Elle à fait un autre rêve étrange avant celui-ci, tout comme moi. Dans lequel elle a vaincu sa phobie, tout comme moi. Et nous voici maintenant ensemble dans un autre rêve aux propriétés louches. Qu'est ce que cela signifie ?
*Lorsqu'ils atteignirent la sortie, pour retrouver un chemin parsemé de pierres d'édifices ayant appartenu au château, et tout autour un paysage abandonné, délaissé, Esfylion fut dégagé de sa réflexion par une vive intervention de la jeune fille.*
#Eh, tu entends ? C'est le bruit du tramway, c'est..#
Mais, de quoi parle t-elle ? Je n'entends rien moi. Un tramway ici ? Elle divague...je n'ai décidément pas fini de trouver ce rêve loufoque.
*Esfylion n'eut pas le temps de rajouter un mot que Laurie disparue, littéralement, ne laissant aucune trace. Il essaya en vain de regarder autour de lui, cherche un quelconque reste du passage de la jeune fille, rien à faire. C'était comme si elle avait disparue, ou jamais existé, voir même si elle c'était...*
...réveillée !? C'est surement ça, comme je le pensais, il faut se réveiller pour sortir de ce...monde. Cela prouve aussi le fait qu'elle soit bien réelle. Hum, zut, je n'ai pas mis mon réveil, voulant m'accorder une bonne grasse matinée, je risque de la regretter celle-là. Arf, je verrais bien comment se poursuit ce rêve. Si je rencontre d'autres filles tant mieux, autant qu'il se poursuive.
*Sur cette bonne pensée, Esfylion se retourna pour découvrir avec effroi les trois monstres qui les avaient poursuivis. Figé par le choc de cette vision, il ne bougea pas tout de suite*
Et mince, je les avais oublié ceux là.
*Au moment où les bêtes se ruèrent sur lui il se décida à prendre ses jambes à son cou. S'en suivit alors une course-poursuite dans la lande, comique spectacle que celui d'un jeune homme poursuivit par trois créatures affamés. Les monstres étaient très rapides mais peu endurant, donc ils perdirent rapidement de l'allure pour finalement trottiner. Esfylion continua péniblement encore quelques temps à la même allure, de manière à mettre le plus de distance possible entre lui et eux.
Plus tard, lorsqu'il ne distingua plus les monstres. Il se décida enfin à ralentir pour se mettre à marcher.
Essoufflé, il n'avait bizarrement pas soif.*
Tant mieux, cela fait un soucis de moins à gérer. Et je me demande bien où est-ce que j'aurais pu trouver de l'eau ici.
*Poursuivant sa marche, Esfylion atteignit une forêt d'apparence normale, vaste et lumineuse. Il décida donc de s'y aventurer...
Il y régnait un climat humide mais agréable, c'était une forêt de conifères, un sol recouvert de mousses, de nombreux insectes arpentaient le sol et l'écorce des arbres. Esfylion ferma les yeux pour savourer cet instant de sérénité et car les rayons du soleil qui passaient entre les branches l'éblouissaient. Hypnotisé et sous le charme il se laissa tomber, allongé, sur le sol. Entouré par la mousse, et baigné dans les rayons de soleil qui lui procuraient une sensation de chaleur sur le visage.*
Qu'est ce que je suis bien...jamais dans le monde réel je n'ai connu de forêt aussi agréable et apaisante.
*Esfylion aurait pu rester très longtemps dans cette position, s'il n'avait pas été alerté par un craquement de branche. Il se releva d'un bond, aux aguets, le cœur battant la chamade et tous les sens en éveil.*
-Qui est là ? Montrez vous !
*Pour réponse, une chose passa à vive allure devant lui, il n'eut pas le temps de distinguer la nature de la forme. Effrayé, il fit un saut en arrière et lança sa main droite en avant comme pour donner un coup. Cette action qui semblait magnifiquement inutile eu pour première conséquence de plonger les 10 mètres alentours dans le noir pendant un quart de seconde mais surtout, de produire un faisceau lumineux émanant des doigts d'Esfylion et qui vint calciner l'arbre en face de celui-ci sur une surface de la taille d'une pièce de monnaie. Abasourdi, le garçon ne comprit pas ce qu'il avait fait. Il se releva, puis, avant de s'approcher de l'arbre victime, il détourna la tête pour constater que la forme qui lui avait flanqué la trousse n'était qu'un hibou. Une fois près de l'arbre il effleura la brûlure avec le bout des doigts.*
Qu'ai-je fais ? Comment ai-je fais ? Cela ressemble à mon intervention dans le château lorsque j'ai éclairé le tunnel. C'est étrange, j'ai utilisé la lumière autour de moi pour me permettre d'éclairer et de calciner une surface...intéressant. Si je peux utiliser la lumière c'est surement dû à mon ancienne phobie. La jeune fille m'a parlé de sa peur de l'inconnue, je me demande ce que cela lui a permit de faire...
C'est décidément de plus en plus étrange ce rêve, c'est excitant aussi. J'ai hâte de découvrir la suite...
Edit :
*Cependant, Esfylion n'eut pas son souhait d'exaucé, car immédiatement après cette pensée, il eut un haut le coeur, et le paysage sembla disparaitre sous ses yeux. Pour laisser place à la vision du plafond blanc ivoire qu'il connaissait si bien. Il n'avait pas fermé les volets, la pièce baignait dans la lumière du jour. Il se releva, se frotta longuement les yeux, et, après avoir émis un magnifique bâillement et s'être étiré dans un soupir de bonheur, il pu constater que son oreiller et sa couette étaient hors du lit et, lorsqu'il chercha son réveil pour regarder quelle heure il était, il le trouva au bout de la pièce car sa table de nuit avait été renversé.*
11h 42...
Oulala, j'ai fais un rêve mouvementé moi, tout est sans dessus dessous. D'ailleurs quel étrange rêve c'était. Arf, je verrais bien cette nuit si cela se reproduit...
Je tue les gens puis les mange, et parfois dans l'ordre inverse.
